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JOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDES : LE HCEFLCD FAIT LE BILAN DES TROIS PREMIERES ANNEES

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JOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDES :
LE HCEFLCD FAIT LE BILAN DES TROIS PREMIERES ANNEES DE MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE 2015-2024

A l’instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre la Journée Mondiale des zones humides placée cette année sous le thème de : « Soyons énergiques face au changement climatique, les zones humides sont une solution naturelle, cessons de les détruire : Restaurer, Utiliser rationnellement, Conserver »,et ce ; en commémoration de la signature de la Convention Ramsar marquant l’adhésion totale du Royaume Marocain aux défis internationaux qu’encourent les zones humides à travers le monde.
Le thème choisi cette année par le secrétariat de la convention de Ramsar : « Zones humides et changement climatique » a pour objectif d’accroître la prise de conscience des décideurs, des gestionnaires, des populations et des différents usagers sur la nécessité de considérer, dans leur diversité, l’ensemble des écosystèmes aquatiques comme d’importants outils écologiques pour atténuer les impacts négatifs des changements climatiques.
En effet, les zones humides, la biodiversité et les changements climatiques sont intimement liés. Les services écosystémiques des zones humides comme la recharge des réserves d’eau, la maîtrise des crues, la protection contre les tempêtes, l’épuration de l’eau et les activités récréatives sont essentiels pour la survie de l’humanité. Toutefois, à partir de chiffres bien établis concernant différents pays, l’humanité a déjà perdu 50% des zones humides au niveau mondial et continue d’en perdre, en particulier dans les pays en développement. Les changements climatiques sont devenus l’un des principaux facteurs de perte de ces écosystèmes au cours du siècle et intensifient les impacts des autres facteurs.
A l’instar de l’ensemble des pays du globe; le Maroc, subit les effets des changements climatiques avec les spécificités que lui confèrent sa position géographique et la diversité de ses écosystèmes. C’est pourquoi notre pays fut parmi les premiers à adhérer à la prise de conscience universelle, consacrée par le Sommet de Rio, en ratifiant les conventions internationales pertinentes, et en adoptant des programmes d’action nationaux en la matière.
Dans ce cadre, le Maroc a ratifié la convention Ramsar en 1980, et le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification, en sa qualité de point focal de la convention Ramsar, œuvre, en collaboration avec ses partenaires, pour la préservation de ces écosystèmes, pour les faire connaître, en révéler les potentialités et agir dans le sens d’une utilisation rationnelle qui en respecte l’équilibre.
A rappeler que les zones humides du Maroc sont réputées pour leur abondance et leur diversité bien plus que pour leur superficie ; en effet, les 300 sites délimités dans le cadre de l’inventaire national des zones humides occuperaient près de 400000 hectares, soit 0,6 % de la surface du territoire national.
Dans cet inventaire sont inclus environ 170 lacs de barrages, dont l’étendue totale avoisine les 120000 ha. Alors que ces milieux artificiels ont connu une extension exponentielle depuis 1980, soit avec le début des crises de sècheresse, l’étendue cumulée des sites naturels, reste d’environ 280000 ha, représentant moins de la moitié de la superficie inondable au début du 20ème siècle.
Les écosystèmes des zones humides font partie de notre patrimoine naturel et, à l’échelon mondial, nous apportent chaque année et gratuitement, des services qui valent des milliers de milliards de dollars. Inutile de dire que leur contribution à la santé et au bien-être humain est vitale. En 2050, la planète devrait compter 9 milliards d’habitants. Les pressions sur les ressources d’eau augmentent et les changements climatiques sont de plus en plus menaçants : la nécessité de sauvegarder et d’augmenter le plus possible les avantages procurés par les zones humides n’a jamais été plus grande ni plus urgente.
A cette occasion, le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD) dresse son bilan des réalisations en matière de conservation de la biodiversité des Zones Humides et la promotion du développement durable local et participatif durant les trois premières années de la mise en œuvre de la stratégie 2015-2024 .
Dans cette optique ; ils nous a été donné de relever que des résultats importants ont pu être atteints, dont notamment et entre autres:
– L’inscription de nouveaux sites sur la liste Ramsar portant ainsi à 26 le nombre total des zones humides d’importance mondiale ;
– La finalisation de l’inventaire national des zones humides du Maroc, qui permet de mettre à la disposition du public (décideurs, aménageurs, chercheurs, enseignants…) des connaissances utiles à la gestion durable de ces écosystèmes ;
– L’élaboration de la stratégie nationale de conservation des zones humides ;
– L’élaboration et l’actualisation des plans d’aménagement et de gestion de plusieurs zones humides prioritaires et la mise en œuvre de plans de restauration intégrés de ces espaces en partenariat avec les parties prenantes concernées ;
– L’élaboration d’une stratégie d’éducation et de sensibilisation du public dans les espaces naturels y compris les zones humides.
En termes d’objectifs chiffrés à atteindre à l’horizon 2024, le HCEFLCD vise :
– l’inscription de 30 nouveaux sites Ramsar
– la mise en œuvre 60 plans d’action intégrés de restauration des zones humides prioritaires
– La sensibilisation de près de 50.000 personnes par an dans le cadre du programme animation nature pour les zones humides
– le développement de 4 chaines de valeurs durables au niveau des zones humides : birdwatching, pêche artisanale, aquaculture intégrée et tourisme halieutique.

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