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EL OUAFI NEZHA DONNE UNE CONFERENCE DE PRESSE ET PRESENTE LE BILAN D’ACTION DE SON DEPARTEMENT AU TITRE DE L’AN

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Le Secrétariat d’état chargé du Développement Durable (SEDD) a organisé vendredi 18 janvier dernier une Conférence de Presse consacrée à la présentation du Bilan des actions entreprises par ce département durant l’année 2018 écoulée.
Dans son intervention lors de cette conférence de presse ; la Secrétaire d’Etat chargé du Développement Durable, Mme Nezha EL OUAFI a tenu de souligner les priorités de son département, notamment en ce qui concerne l’accélération de l’exécution des programmes de mise à niveau environnementale et leur évolution et la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) et son opérationnalisation par les différentes institutions gouvernementales.
Elle a rappelé le cadre de gouvernance de la mise en œuvre de ladite SNDD et la dynamique enclenchée qui a abouti à la préparation de 21 Plans d’Action de Développement Durable sectoriels (PADDS) dont 16 adoptés par les différents départements.
Par ailleurs ; la Secrétaire d’état a énuméré les six axes de la matrice d’opérationnalisation du Pacte de l’Exemplarité de l’Administration (PEA), telle que la généralisation des démarches Environnementales au sein des établissements publics, l’inscription des établissements publics dans la logique de gestion et de valorisation des déchets, de transport propre, le renforcement des initiatives de l’Etat responsable… tout cela nécessite une mobilisation des territoires, lieu de la mise en œuvre de la SNDD ce qui a suscité des visites de régions ; soit 19 visites à l’échelle nationale et la signature de conventions de partenariats avec les autorités locales pour des territoires durables.
La gestion des déchets solides et liquides est également une priorité affirme Mme El Ouafi et le bilan montre une évolution des Décharges Contrôlées (DC) en Centre d’Enfouissements et de Valorisation (CEV), soit 25 DC dont 3 CEV. D’autre part, des filières de valorisation sont en cours de structuration et de développement ; la filière des Polychlorobiphényles (PCB) avec une première plateforme Africaine de traitement desdits PCB déjà fonctionnelle, la filière des Pneus, des Huiles lubrifiantes, du Papier-carton et Huiles alimentaires et enfin les filières de Déchets des Equipements Electriques et Electroniques (D3E).
Autant de filières qui se développement et qui sont à l’origine de la création d’emplois verts et qui assurent des conditions de travail meilleure et contribue à la correction de certaines mauvaises pratiques en matière de tri et valorisation (secteur informel).
S’agissant du Programme National d’Assainissement liquide, le pays compte aujourd’hui 140 stations d’épuration des Eaux Usées (dont 8 émissaires). Toutefois, précise-t-on ; le développement du monde rural et de certaines nouvelles pratiques se sont accompagnés de certaines nuisances ce qui a nécessité le traitement des eaux usées du monde rural d’où le nouveau Programme National d’Assainissement Mutualisé (PNAM).
Pour ce qui est de la pollution de l’air, Mme Nezha EL OUAFI a rappelé le cout de dégradation de la qualité de l’air estimé à 9,7 Milliards de Dh annuellement, soit 1,05 % du PIB ce qui en a fait un programme prioritaire. A cet effet, le Programme National de la qualité de l’Air (PNAir) a été lancé en 2018 avec différents partenaires. Ce programme consiste à mettre en place des Stations de mesures de la qualité de l’air pour renforcer graduellement le réseau (de 29 stations à 101station), le recours aux nouveaux concepts d’amélioration de la qualité de l’air et le développement du cadre réglementaire et juridique. Le PNAir donne aussi la possibilité aux autorités locales de prendre les dispositions nécessaires en cas d’alerte. Déjà, une enveloppe budgétaire de 11 Millions de DH a été allouée pour le renforcement du réseau de mesure au niveau de la région de Sous Massa et de Marrakech Safi au titre de l’année 2018 et d’autres régions sont en cours dans la perspective de la généralisation à l’échelle du royaume.
S’agissant de la zone côtière, cet écosystème fragile reçoit tous les types de pollution souligne la Secrétaire d’Etat. Toutefois, le Maroc a bénéficié d’un projet de Gestion Intégrée de la Zone Côtière (GIZC) et qui a été réalisé au niveau de l’oriental. Il a concerné 1561 bénéficiaires directs dont 439 femmes. Ce projet GIZC a été l’occasion de créer des coopératives d’apiculture, d’élevage des algues et des moules. Des arbres fruitiers ont été aussi plantés, un vari projet de développement économique, social et environnemental. D’ailleurs, le Maroc a été félicité par les bailleurs de fonds pour la bonne conduite dudit projet.
Aussi ; dans le cadre du respect des engagements des conventions internationales, notamment la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), et la Convention de la Diversité Biologique (CDB) ; le SEDD a prouvé encore une fois son leadership et son rayonnement à l’échelle régionale, indique Madame EL OUAFI se référant aux prix de la gouvernance décernée au SEDD en Afrique, le second rang derrière la Suède sur une liste de 56 pays selon le rapport 2019 sur l’Indice de Performance Climatique (IPC), le 3ème meilleur prix du Centre d’Echange d’Information sur la Diversité biologique délivré lors de la COP 14 de la Diversité Biologique…
D’autres part, et en matière de contrôle et de suivi de l’état de l’environnement, El Ouafi a passé en revue le nombre d’inspections, de contrôle environnemental et de livraison d’autorisations, soit 946 visites de terrain dont 100 opérations de la police de l’environnement, 43 166 mesures et analyses effectuées par le Laboratoire National des Etudes et de Surveillance de la pollution, d’ailleurs annuellement un rapport de la qualité des eaux de baignades et des sable est réalisé et publié et enfin le renforcement des rôles de Observatoires Régionaux de Développement Durable (OREDD) qui jouent un rôle important avec les partenaires au niveau des Territoires pour le diagnostic de l’état de l’environnement et la réduction des impacts négatifs sur l’environnement.
Pour ce qui est des partenariats, Madame la Secrétaire d’état a rappelé la nécessité de collaboration, d’implication et de mobilisation des différents acteurs partenaires concernés, notamment les autorités locales pour lesquelles un site est dédié et sera lancé incessamment. Il s’agit d’une plateforme qui présentera les modèles de développement durable, la société civile acteur fédérateur et incontournable afin de promouvoir la culture de développement durable auprès de la population.
Enfin et en matière de diplomatie environnementale, Madame EL OUAFI a rappelé les orientations Royales qui ont fait de notre pays un pays attractif, les réalisations et performances nationales aussi bien en matière de Coopération Sud – Sud que Nord – Sud – Sud.
Cette présentation exhaustive a été une occasion de rappeler également les contraintes et défis et la mobilisation de tout un chacun pour contribuer à la préservation de nos ressources et un développement durable et équitable.

ABOU ZOUHEIR

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