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LA CONFERENCE INTERGOUVERNEMENTALE POUR L’ADOPTION DU PACTE MONDIAL POUR LA MIGRATION CLOTURE SES TRAVAUX SUR DE BONNES NOTES A MARRAKECH

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Tout est bien qui fini bien et la Conférence intergouvernementale pour l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sures, ordonnées et régulières, a bel et bien pris fin, mardi 11 décembre 2018 à Marrakech après deux journées de travail marquées par la signature de « l’acte de naissance » du Pacte Mondial de Marrakech pour des migrations sures, ordonnées et régulières.
Lors de la cérémonie de clôture de cette historique Conférence intergouvernementale pour l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières bien réussie à Marrakech ; la Secrétaire générale de la Conférence, Mme Louise Arbour , a déclaré que la réunion n’aurait pas pu bénéficier d’un environnement plus inspirant et convivial dans lequel lancer « l’un des projets les plus importants de notre génération » qu’est le Pacte de Marrakech qui restera la référence pour toutes les initiatives futures relatives à la mobilité humaine transfrontalière. Plus important encore avait-elle ajouté ; l’adoption du Pacte mondial est une réaffirmation des valeurs et des principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans le droit international, et démontre que les spécificités nationales et régionales peuvent toujours être prises en compte dans la recherche du bien commun mondial. .
«Pour la première fois dans l’histoire des Nations Unies, nous avons été en mesure de traiter un problème qui a longtemps été considéré comme étant hors de portée d’un effort mondial véritablement concerté», a-t-elle déclaré. Pourtant, les dessins de lignes sur les cartes n’ont jamais suffi à confiner les personnes dont les besoins, les ambitions, les rêves et les opportunités ont élargi leurs horizons, a-t-elle déclaré.
Plutôt que d’ignorer l’impulsion de certains pour la délocalisation ou, pire, pour tenter de l’écraser à un coût exorbitant, la communauté internationale s’engage désormais pour des méthodes plus sûres et plus équitables de gestion des frontières. À mesure que les nombreuses initiatives proposées dans le Pacte mondial commencent à s’enraciner, des vies seront sauvées, les conditions de vie s’amélioreront et les communautés s’intégreront et prospéreront grâce au développement et à la prospérité accrus dans de nombreuses régions du monde. «Nos efforts contribueront, au fil du temps, à réduire les profondes inégalités que la loterie de la naissance continuerait d’aggraver. Nous avons atteint un niveau inégalé de connaissances, de compétences et d’ingéniosité,
Pour sa part ; Maria Fernanda Espinosa Garcès, Présidente de l’Assemblée générale, a déclaré: «Nous sommes venus ici avec un objectif clair et nous l’avons atteint.» Elle a noté que la Conférence intergouvernementale avait enrichi le dialogue mondial sur les migrations en fournissant un accord solide. Les yeux du monde se sont concentrés sur Marrakech, qui a envoyé le message que le multilatéralisme fonctionne et constitue la seule réponse possible aux défis mondiaux. L’accord doit encore être long et prometteur, a-t-elle noté, attirant l’attention sur la réunion plénière de l’Assemblée générale qui se tiendra le 19 décembre, au cours de laquelle le Pacte mondial sera officiellement adopté. Elle désignera également les co-facilitateurs qui mèneront des consultations intergouvernementales afin de déterminer les modalités du forum d’examen de l’accord, qui se réunira tous les quatre ans à partir de 2022.
Elle a souligné ensuite que les examens régionaux faisant rapport à ce forum revêtiraient également une importance vitale. La phase de mise en œuvre de l’accord nécessitera des efforts concertés, une coopération et des échanges à tous les niveaux. En tant que telle, cette phase sera couronnée de succès si une approche transversale reflétant toutes les dimensions de la migration est adoptée. Chaque pays doit diffuser l’accord, en évitant les interprétations incorrectes ou malveillantes, a-t-elle averti, appelant également à la mise en commun des meilleures pratiques et à la facilitation des alliances avec les parties prenantes concernées. «Le chemin de l’espoir qui nous a conduit à Marrakech doit continuer; les opportunités sont à notre portée », a-t-elle souligné, appelant à un travail décisif pour faire en sorte que l’ONU soit plus pertinente pour les migrants.
Intervenant lors de cette séance de clôture, Mr Nasser Bourita, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Maroc et président de la Conférence intergouvernementale chargée d’adopter le Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, a déclaré que les équipes marocaines n’avaient ménagé aucun effort pour fournir des conditions de travail appropriées à la Conférence. « New York a donné le ton, Marrakech lui a donné un nouveau souffle et a constitué un point de ralliement », a-t-il déclaré, notant que les engagements du Pacte mondial n’avaient toujours pas été mis en œuvre. À cet égard, les États doivent mobiliser des synergies afin de relever les défis, notamment en luttant contre la désinformation autour de l’accord et les migrations. De plus avait-il ajouté, le Pacte mondial doit chercher à être universel, en favorisant l’appropriation par l’État. Le Réseau des Nations Unies sur les migrations représentera la pierre angulaire de la coopération à cet égard. «Je suis fier que le Maroc ait accueilli cette conférence et Marrakech est le berceau de ce pacte mondial », a-t-il déclaré, ajoutant:« Cela restera dans nos mémoires pour toujours. »
La conférence intergouvernementale sur la migration a connu la participation d’au moins 150 États membres. Outre des responsables gouvernementaux, plus de 700 partenaires, y compris des représentants de la société civile et des secteurs publics ainsi que des migrants ont pris part aux discussions sur les opportunités de partenariats innovants, les possibilités de coopération et les initiatives transversales avec les gouvernements.
DNES : Mohammed Drihem

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