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FESTIVAL INTERNATIONAL D’IFRANE : LA SYMPHONIE D’AHIDOUSS ET HADDOU AARAB EMFLAMMENT LA SCENE DE LA COURONNE

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Tout est bien qui fini bien et la 3ème édition du Festival International d’Ifrane a bel et bien pris fin en apothéose Mercredi 11 juillet dernier sur une note musical locale qui a mis en lumière des groupes et des stars locales montantes au niveau de la Province d’Ifrane et sa région
En effet, la scène de la place de la couronne au cœur du centre ville d’Ifrane a été au rendez-vous avec une dernière soirée artistique animée par les groupes respectifs de gnawa ; Bouhala Family, Hata layen, Wachma et les troupes de Moussa Atlas et de Rachid Ifrane.
A rappeler que la soirée de 09 juillet a été marquée par la présentation de la Symphonie d’Ahidous forte de ses 120 membres qui ont fait vibrer la scène de la place de la couronne par des chants et danses amazigh très appréciés par les milliers de fans de l’art d’Ahidouss venus de différentes régions pour assister à cette symphonie d’Ahidouss .
La soirée du 10 juillet quant à elle a vu la scène de la couronne enflammée par cet autre artiste Haddou Aarab et sa troupe très apprécié par les autochtones et les gens du Moyen Atlas venus par milliers renforcer les rangs des spectateurs en vacances à Ifrane.
Aussi ; il y’a lieu de rappeler que ces trois dernières soirées ont été aminé aussi par les artistes comme Younes et Nabila Amaane entres autres qui ont chanté les meilleurs morceaux de leur répertoire respectif.
A noter que l’art d’Ahidous est une forme d’art de spectacle du Maroc très répandu notamment au Maroc central et dans le sud-est ou il présente plusieurs variantes du Tafilalet (sud-est) jusqu’à Tifelt (nord-ouest) et accompagne tous les événements festifs de ces régions qu’ils soient communautaires ou familiaux.
Dans l’Ahidous, la femme occupe souvent un rôle central. Il est constitué de trois éléments essentiels : le chant lui-même dit izlan (pluriel de izli) se rapportant à la poésie locale ou d’une improvisation, le rythme musical principalement réalisé par des tambourins et les battements des mains, et les danse rassemblant hommes et femmes.  On y distingue un  « ahidous askwat »  où participe un grand nombre de personnes et qui se déploie dans les grandes occasions de la tribu, et « ahidous amezian » qui est plutôt familial. Le rythme de la musique est accompagnée par Les mouvements corporels des participants qui constituent un cercle ou un demi cercle, épaule contre épaule, balançant les bustes d’avant en arrière et en battant les pieds aux rythmes du tambourin dit Allun.
A rappeler aussi que le jardin de la place de la Poste a été marquée par l’organisation de deux belles soirée poétiques animée par d’éminents poètes et poétesses tels que Amal Berrada, Salah Bousrif, Morad Kadiri, Boujamaa El Aoufi, Korina Rouida Brero ; Mhamed Zarouali, Lhoussein ouben Alla ; Mimoune Ajidad, El Hassania Alaoui ; Mohamed Bentalha, Ayad Abilal, Ikram Abdi, Driss Belaattar, Sabah Boubbi, Said Makkaoui et Itto Zakka .
La soirée poétique du 09 juillet a été parquée par le grand hommage rendu aux deux grands poètes marocains Salah Bousrif et Mohamed Bentalha et dont la cérémonie d’hommage a été présidée par le Gouverneur de la Province d’Ifrane Mr Abdelhamid El Mazid qui a remis à cette occasion des cadeaux aux deux poètes en question en guise de reconnaissance.

Mohammed Drihem

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