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LES MURIERS DE LA VALLEE DU ZA : UN FILON

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Certaines gens, quand bien même ayant suivi un cursus loin de toute formation axée sur ce qu’on pourrait appeler le « littéraire », se mettent à écrire. Rien d’étonnant, me dira-t-on. Soit.
Mais lorsque ces personnes dépassent le stade des cours récits, des articles ou de simples nouvelles pour s’adonner à l’écriture dans son sens le plus large et nous servir des récits, des livres ou des ouvrages, ils ont droit à un vibrant hommage. Un hommage d’autant plus vibrant et mérité quand leur récit et/ou leur livre prennent l’allure, aussi bien de par la forme que le fond, d’un ouvrage digne de ce nom, rivalisant avec les écrivains ayant usé leur plume bien avant eux. Certes, eu égard à leur « statut » de poètes en herbe, une certaine indulgence est de mise quant aux règles de déontologie et de rigueur régissant ce domaine.
Monsieur MOHAMED BOUASSABA fait partie de ces personnes auxquelles je fais allusion. En effet, il nous a fait l’heureuse surprise d’écrire son premier ouvrage intitulé « LES MÛRIERS DE LA VALLEE DU ZA » tout récemment. L’auteur a eu l’intelligence de coupler la sortie de son livre avec la dernière édition du SIEL à casablanca pour le présenter. IL continuera par la suite, tel un pionnier, son itinéraire de présentation ; entamant son épopée par TAOURIRT et ses environs. Quoi de plus logique et normal puisque cette ville est l’épicentre de son ouvrage et son lieu de naissance.
En fait, je pense que Mr Mohamed Bouassaba a fait un pari. Il l’a gagné. Il a tenté et il a réussi. Je crois même qu’il a voulu relever un défi, non pas à l’encontre d’autrui (probablement) mais avant tout vis-à-vis de lui-même. Satisfaire un besoin logique et naturel de se tester et d’évaluer sa performance. Tels ont été, me semble-t-il, le dessein et l’ambition de l’auteur. Une initiative à saluer.
D’ailleurs, les prémisses d’un profil d’écrivain en herbe en la personne de Mr Boussaba auront été soupçonnées et pressenties, à non point douter, à travers ses moults écrits, par tout lecteur assidu du portail « Oujda city » dont je salue et respecte, en cette occasion, la grandeur et la noblesse de son rôle et la persévérance de ses responsables.
Monsieur BOUASSABA est un cadre de l’Institut des Statistiques et de l’Economie Appliquée de Rabat des années 70. Il le dit dans la préface de son ouvrage. Il a donc choisi d’abandonner (j’allais dire troquer) toutes les méandres des probabilités, des écart-types, des échantillonnages, du significatif, du représentatif …etc… qu’il a traînées et côtoyées depuis des décennies pour se plonger dans son nouvel univers et naviguer dans son océan.
Quant à l’ouvrage, je l’ai qualifié de FILON. Par conséquent, le commenter, exprimer intégralement ce que j’en pense et décliner mon hommage à Mr Boussaba ne suffiraient pas dans le cadre de ce modeste écrit. Aussi me contenterai-je de dire qu’à la lecture de ce livre, toute personne ne connaissant pas Taourirt sera gavée, toute personne ayant vécu à Taourirt se remémorera toutes les histoires (terme utilisé avec sa connotation la plus noble) racontées, toute personne connaissant Taourirt et n’y vivant plus actuellement aura la chance de s’offrir une promenade dans son imaginaire à travers tous les coins et recoins de la ville, éprouvera une nostalgie certaine et, au final, se ressourcera. En lisant l’ouvrage, j’ai ressenti tout cela puisque faisant partie de toutes ces personnes.
J’ai dit FILON. Un filon d’une autre dimension supplémentaire : celle inhérente à tout projet de développement quelqu’ en soient la nature, la portée, l’initiateur, le bénéficiaire ; tout projet nécessitant un diagnostic, un état des lieux au plan démographique, sociologique, ethnologique, culturel ….etc..Un guide, un outil de travail, de projection, de rétrospective, de perspectives, une référence….pour toute démarche quelqu’en soit la finalité et le domaine.
Mr BOUASSABA n’est ni sociologue, ni ethnologue ; ni psychologue … et pourtant, derrière des récits apparemment anodins, relevant du fait divers et de l’anectode, se cache une mine de données extériorisant les us et coutumes de cette contrée, la mentalité de ses populations, ses croyances …etc , sans compter les traces indélébiles laissées par la période coloniale illustrées magistralement par ces photos d’une valeur historique inestimable.
« Les mûriers de la vallée du za » ne sont pas le fruit de l’imaginaire de son auteur ni de la fiction. Ce sont l’expression et la restitution du réel, du concret, du vécu quotidien d’une ville et ses habitants à travers le temps mais également le présent. Reproduire ce concret fidèlement et intégralement a demandé un effort colossal à l’auteur. Cela mérite un vibrant hommage.
Un grand bravo à Monsieur MOHAMED BOUASSABA
Signé : MEZIANE AHMIDA

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2 Comments

  1. Mekki Kacemi
    24/05/2018 at 05:43

    En voyant Mr Bouassaba s’engager dans un certain genre de composition littéraire, j’ai personnellement vu un de mes souhaits se réaliser; et cela ssi Mohammed le sait bien. salut et merci. 3ouachr mabrouka. Merci aussi à l’auteur de l’article

  2. Mohammed BOUASSABA
    24/05/2018 at 19:31

    Cher M.KACEMI, je ne peux que vous remercier pour vos encouragements et espère satisfaire vos attentes et celles de mes lectures et lectrices, pourvu qu’ils se satisfassent. Vos mots expressifs m’ont enchanté. RAMADAN KARIM. Mohammed BOUASSABA FB Mohammed Bouassaba. GSM : 06 64 96 77 44 (WATSAPP)

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