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ZAHRA EL BASRI NAQRACHI : UNE ROMANCIERE PRESIDENTE HONORAIRE DE LA SECTION IFRANE DE LA LIGUE DES ECRIVAINES

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L’ECRIVAINNE ZAHRA EL BASRI NAQRACHI :
UNE ROMANCIERE PRESIDENTE HONORAIRE DE
LA SECTION IFRANE DE LA LIGUE DES ECRIVAINES
DU ROYAUME MAROCAIN

Née en 1940, Zahra El Basri Naqrachi, est une écrivaine autodidacte qui a écrit un premier roman en 2000, intitulé « une enfance dans un Riad à Marrakech », avant de sortir un second roman « Amour lapidé » en 2004. Et en 2012, elle sort son 3ème roman « Ifrane, merveille du Moyen Atlas » et s’est illustrée dans l’actualité pour son parcours exceptionnel récompensé en 2009 par le trophée Khmissa dans la catégorie «Parcours d’exception ».
Zahra El Basri Naqrachi, est une femme pas comme les autres. c’est une écrivaine autodidacte qui a su, grâce à sa volonté et sa force de caractère, rester fidèle à sa passion: La lecture. Son don pour la l’écriture, elle ne l’a découvert que depuis quelques années grâce à l’encouragement de ses proches.
Sa passion pour la littérature est née depuis son plus jeune âge et trés particulièrement; au moment où elle suivait ses études primaires à Rabat, à l’institution Guessous. En effet, durant cette période, à l’internat où elle avait à sa disposition une bibliothèque. elle passait tout son temps libre dans cette bibliothèque, lisant toutes sortes de livres et de romans, notamment ceux de Colette, qui était sa romancière préférée.
Mariée à l’âge de 15 ans malheureusement, elle n’a pas pu terminer ses études bien que son père insistait pour qu’elle les termine avant de se marier, mais des pressions familiales ont fini par le dissuader.
Après son mariage, elle a vécu avec mon mari, un ancien de l’armée française, qui a intégré par ensuite l’armée marocaine, à Bengurir. Quelques années plus tard, son mari a été muté à Ifrane ou ils se sont installés pour de bon et où son mari s’est procuré plusieurs commerces, en plus d’une bibliothèque dont il lui confié la gestion. C’était là vraiment le meilleur cadeau qu’il ait pu lui offrir. En fait, c’était en quelque sorte, comme s’il a décroché la lune et la lui a offerte. Ensuite, c’est en passant la majorité de son temps dans cette bibliothèque entre les livres qu’elle a pu assouvir sa passion pour la lecture, qu’elle avait depuis son plus jeune âge. Néanmoins, l’idée d’écrire un livre ne lui a jamais effleuré l’esprit. Il y a quelques années, cependant, une de mes amies, lui a proposé de tenter l’expérience et d’écrire. En cette même période, elle avait lu les romans « La couleur pourpre » d’Alice Walker et « Les raisins de la colère » de John Steinbeck qui l’ont véritablement inspirée et marquée. Ainsi, avec l’encouragement de ses proches, elle a décidé de franchir le pas et de passer de l’étape de consommation des produits littéraires à celle de production. C’est là qu’elle a pris sa plume et qu’elle a commencé à écrire son 1er roman « Un Riad à Marrakech », sorti en 2000.
Pour chacun de ses romans, elle a eu une source d’inspiration distincte. Pour ce qui est de son 1er roman « Un Riad à Marrakech », elle s’est inspiré des différentes traditions marocaines. A travers le regard d’une petite fille marocaine habitant dans un Riad, elle a essayé de faire une description complète des rituels, cérémonies et coutumes du Maroc. Pour son second roman « Amour lapidé », elle s’est inspirée d’une histoire que sa mère lui racontait tous les soirs quand elle était petite. Il s’agit, en effet, de l’histoire racontée par le grand artiste marocain, Abdelwahab Doukkali dans sa chanson « Kan Ya Makan ». C’est une tragédie qui raconte l’histoire de deux amoureux trahis par les forces du mal et qui plonge dans l’ancien temps où l’écart des usages matrimoniaux était puni de mort et le déshonneur d’exclusion. Quant à son troisième roman « Ifrane, Merveille du Moyen Atlas », elle s’est inspirée pour l’écrire, de l’histoire ancienne et récente de la ville d’Ifrane.
Pour l’écrivaine Zahra El Basri Neqrachi, nombreuses sont les femmes marocaines qui souffrent de l’ignorance et qui se retrouvent en conséquence en retrait par rapport à ce qui se passe autour d’elles. Dans ce sens, la meilleure solution à mon avis, consiste à inciter et à encourager les femmes marocaines à lire pour qu’elles sortent de l’ignorance et assurent par conséquent leur rôle en tant que citoyennes actives et dynamiques conscientes des changements qui surviennent dans leur environnement et capables de participer au développement de leur pays.
MOHAMMED DRIHEM

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