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LE HAUT COMMISSARIAT AUX EAUX ET FORETS ET A LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION

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CELEBRE LA JOURNEE MONDIALE DE LA BIODIVERSITE
ET ORGANISE UN ATELIER DE COMMUNICATION
AVEC LA PRESSE NATIONAL

Jeudi 25 mai 2017, Abdeladim LHAFI, Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification a présidé un atelier d’information, organisé au profit des journalistes de différents médias, sur le thème du : « plan d’action national relatif à la protection des espèces en voie de disparition » au siège du HCEFLCD à Rabat.
Cet atelier d’information a été initié en marge de la Journée Internationale de la Biodiversité, célébrée cette année sous le thème de « Biodiversité et tourisme durable » choisi pour faire écho à celui de l’année 2017 déclarée : Année internationale du tourisme durable pour le développement et offrir ainsi l’occasion de contribuer à des initiatives telles que le Programme du tourisme durable.
Dans son allocution de bienvenue au représentant de la presse à cet atelier d’information ; Abdeladim LHAFI a tenu de signaler que cet atelier qui s’inscrit dans le programme des rencontre thématiques avec les média est initié par son département en célébration de la Journée Mondiale de la biodiversité.
Prés avoir brossé un large éventail traitant de la détérioration continue que connait la biodiversité partout ailleurs à travers le globe et notamment au Maroc, les causes de cette dégradation et les différentes conventions approuvées par les nations unies invitant à la préservation de la biodiversité, le Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification a donné la parole à Mr Zouhair AMHAOUCH ; Chef de la Division des Parcs et Réserves Naturelles relevant de la Direction de la Lutte Contre la Désertification et la Protection de la Nature au Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification qui a fait une communication dans laquelle il a présenté la stratégie de conservation de la nature adoptée par le HCEFLCD en précisant que cette dernière se base sur trois piliers essentiels a savoir : Le Système national des Aires Protégées, La conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et enfin la Gestion de la faune sauvage.
Pour l’intervenant, les acquis de la décennale 2005 – 2014 de cette stratégie se résume en la mise en place d’un Système national des Aires Protégées qui a permis le Classement de 7 parcs nationaux portant le nombre à 10 avec la mise en place de  30 plans d’aménagement et de gestion des SIBE prioritaires et la mise en œuvre de 30 programmes de développement et de valorisation des parcs nationaux et des SIBE prioritaires, la reconstitution des écosystèmes, une Recherche et suivi scientifique, un valorisation des patrimoines naturels et culturels et la mise en œuvre d’un programme d’éducation et de sensibilisation à l’environnement.
Après ce, Zouhair AMHAOUCH a tenu de préciser que le décennal 2015-2024 vise à ce que d’ici 2024, le Maroc disposera d’un système national d’aires protégées complet et écologiquement représentatif par le classement de 25 nouveaux sites portant la superficie de 764.000 ha à 3.450.000 ha
Aussi, des acquis du décennal 2005-2014 ont été enregistrés au niveau des zones humides dont 84 sont des zones humides prioritaires (54% des SIBE) avec le classement de 20 nouveaux sites RAMSAR (24 au total), la mise en place de 20 plans d’aménagement et de gestion des zones humides prioritaires, la mise en œuvre de plans d’action intégrés des ZH prioritaires, l’élaboration de la stratégie et du plan d’action nationale en faveur des ZH, la Mise en place d’une plateforme partenariale pour le programme d’éducation et de sensibilisation (CESP) et l’ouverture de l’Inventaire des zones humides qui compte près de 300 sites.
Pour le décennal 2015-2024, la stratégie vise à ce qu’en 2024, les zones humides marocaines seront gérés de façon intégrée et durable tout en assurant l’amélioration de leur patrimoine écologique et de leurs services écosystémiques par l’inscription de 30 nouveaux sites Ramsar. Aussi, d’ici 2020, l’extinction des espèces menacées sera évitée par la mise en œuvre des plans d’actions de conservation de la faune sauvage et de ses habitats et dans ce sens avait-il ajouté, le plan d’actions des rapaces et de suivi de certains  félins tels le chat du sable, le lynx,  et les reptiles CR et EN est en En cours d’élaboration.
Par ailleurs ; le chef de Division des Parcs et Réserves Naturelles a tenu de présenter la stratégie nationale de Tourisme durable suivie par le HCEFLCD au niveau espaces naturels dont le principal objectif est  d’enrichir la destination marocaine par une offre touristique spécifique «Aires protégées» qui respecte les enjeux de conservation de la biodiversité et la valorisation des services écosystémiques au bénéfice des populations locales.
Cette stratégie  nationale de Tourisme durable dans les espaces naturels porte sur l’aménagement et l’équipement des espaces naturels, le développement des chaines de valeur liées au tourisme ornithologique, tourisme halieutique et tourisme de vision, le développement socioéconomique au bénéfice des populations locales et enfin le développement des programmes d’animation nature  et la  sensibilisation des visiteurs.
En conclusion, Mr Zouhair AMHAOUCH a tenu de mettre en relief  le rôle de la société civile dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité et ce ; à travers un Programme  d’éducation et de sensibilisation sur les espèces protégées et les lois en vigueur dans le pays, la Lutte contre le commerce illégal (par la dénonciation, la surveillance et enquête), la Lutte contre la chasse et la pêche illégales avec les associations de chasse et associations et coopératives des pêcheurs ; le Programme de recensement et de suivi des espèces et le Programme d’écodéveloppement et de valorisation des produits locaux et la Valorisation des zones humides (birwatching, pêche no kill, aquaculture durable)
Sur ce, un débat avec les représentants de la presse présents à cet atelier fut ouvert pour permettre aux journalistes de poser leur questions et aux responsables aux niveau du HCEFLCD charge de la conservation et de la protection de la biodiversité de leur répondre pour plus d’éclaircissements et d’explications.

Notons aussi que la diversité des espèces, des écosystèmes et des paysages favorise le tourisme et la croissance économique et réciproquement, un secteur touristique bien géré peut contribuer à réduire les menaces sur la biodiversité et maintenir voire augmenter les populations-clés d’animaux sauvages grâce aux revenus générés. Selon les Nations Unies ; le thème de cette Journée internationale de la diversité biologique est l’occasion de mettre en lumière l’importance de la contribution du tourisme durable tant à la croissance économique qu’à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité.      Aussi, la diversité biologique est de plus en plus reconnue comme un atout mondial d’une valeur inestimable pour les générations présentes et futures mais certaines activités humaines continuent de réduire considérablement le nombre d’espèces.
La Convention sur la diversité biologique est un instrument légal international pour « la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques » qui a été ratifiée par 196 Parties.
En prenant en considération l’importance de l’éducation du public et de la sensibilisation à la mise en œuvre de la Convention à tous les niveaux, l’Assemblée générale a proclamé le 22 mai comme Journée internationale de la biodiversité biologique (RES 55/201), date de l’adoption du texte de la Convention.
      Mohammed Drihem

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