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Comprendre le plagiat….

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Avec l’avènement des technologies le rapport aux connaissances s’est manifestement métamorphosé. En effet, on vit un certain éclatement des savoirs que les étudiants de grè ou par erreur y puisent pour construire leur propre travail. Par ailleurs, la surcharge cognitive générée par la multitude des possibilités transmissives fait que la distinction entre information et savoir devient un exercice fastidieux et complexe. Ainsi, en prenant compte que les étudiants s’impliquent de moins en moins dans des démarches d’autoformation ; et pis encore, les curriculas au cycle inférieur au Master n’encouragent pas, ou encourage nullement les rendus, ou des travaux qui necessitent une prise en main réelle des apprentissages, par conséquent, le risque au plagiat intentionnel ou accidentel tend à s’accroître.

Tout au long de son parcours scolaire, l’étudiant qui arrive au S6 et très peu conscient des valeurs de création des connaissances, ainsi, certains étudiants développent des principes d’obeissance à des règles qui servent nullement l’épanouissement du chercheur en lui. Par ailleurs, la pratique de l’étudiant est faiblement encadrée, au-delà des normes, il s’agit de revoir des démarches qui puissent remettre en cause le mode opératoire des étudiants qui se confrontent à la nécessité de tricher.

Prenant également compte qu’il y’a une absence de normes claires, et une planification qui semble cloisonner le travail au lieu de le planifier cause inévitablement une forme de soumission hative des travaux. Cet empressement manifeste aussi bien l’angoisse de l’étudiant que la faiblesse communicationnelle que ces chronogrammes imposés affligent.

Toutefois, cette ouverture que l’on peut supposer gloable explique un usage quasi personnel, voire, propre à des circonstances particulières. Ainsi, plus on s’approcherait du deadline, l’on constatera un usage orienté vers la consommation et la reproduction de documents riches en quantité, que l’étudiant ne serait en mesure ni de traiter, et encore moins de critiquer. Ainsi, au lieu de rechercher, consulter et d’exploiter, l’étudiant se perd dans un simple procédé de circulation d’information. En effet, au lieu de se focaliser sur une production et appropriation de connaissance l’étudiant continue cette collecte qui nuie considérablement à son travail faisant de lui un copieur.

En essayant d’approcher plus clairement les pratiques des étudiants, on se rend compte, qu’à cause de la technologies connectée qui se tient à la main, et plus simplement la technologie mobile, écarte l’étudiant de l’échange actif, ainsi, de crainte d’être reproché, ou que son travail subisse un simple retard, il évite le partage, et dénie ainsi l’apport du réseautage qui constitue un paramètre très souhaité en recherche.

Enfin, si l’on souhaite réellement modifier les modes de production de connaissances, il faudrait impérativement revoir les prérogatives de chacun de façon à induire les postures susceptibles de donner le meilleur, et encourager une mutation consciente du rapport de l’information en donnant l’exemple d’un bon usage enrichissant des outils possibles et des démarches qui rapprochent l’outil à son vécu et ses besoins les plus urgents.

 

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2 Comments

  1. Omar
    15/04/2017 at 21:46

    Ce ne sont surtout pas les étudiants auxquels on devrait faire du pain sur la planche par ce que le mode et l’environnement estudiantin encouragent en quelque sorte le recours à des produits prêt à porter. Nos instis et enseignants universitaires consacrent malheureusement le plagiat et poussent par leur désinvolture affligeante les étudiants à recourir à ces pratiques et à abreuver peinardement de la calice de la facilité au lieu de la recherche réfléchie.

  2. Jamal BENALI
    02/05/2017 at 20:19

    Je veux vraiment que l’on sache que cet article a été écrit suite à une colère qui ne s’est pas éteinte jusqu’ici. En effet, la faculté pluridisciplinaire de Nador refuse de traiter ma contestation de plagiat. J’ai envoyé plusieurs relances à la présidence de l’université Mohammed premier. Sans aucune réponse. Bref, je dis dans ce commentaire que tous les responsables de la recherche à l’oriental puissent trouver ici l’expression des mes injures les plus insultantes.

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