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« Le Maroc regorge d’énergies de femmes entrepreneuses dans l’âme et prêtes à entreprendre économiquement »

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POUR LA CO-FONDATRICE DU PREMIER
SOMMET D’AFRIQUE ET DU MOYEN-ORIENT
POUR LE COMMERCE ET L’INVESTISSEMENT :

« Le Maroc regorge d’énergies de femmes entrepreneuses dans l’âme et prêtes à entreprendre économiquement »

Lauréate de l’Université Al Akhawayn d’Ifrane (AUI) et fervente combattante et militante de l’action sociale depuis son jeune âge où elle occupé le poste de présidente du club de charité HAND IN HAND des étudiants de l’AUI pour l’action sociale, Mme Khadija Idrissi Janati,  cofondatrice de Trade + Impact, l’organisateur du premier Sommet d’Afrique et du Moyen-Orient pour le commerce et l’investissement est une Jeune marocaine entrepreneure, qui a lancé sa première entreprise en 2009.
Aujourd’hui, elle est entrepreneure, politique et activiste des   droits des femmes, fondatrice et Directrice Générale de KMK Groupe, opérant dans les domaines de la communication, des relations publiques, des médias et du marketing digital.
Son entreprise, KMK PARTNERS, est entrée dans le classement 2012 Arabia 500, qui regroupe les 500 entreprises arabes à croissance rapide, publié par All Growth Network. Elle est également associée à Trade + Impact dont la mission est la promotion de l’autonomisation économique des femmes à travers l’entreprenariat social, et fondatrice du Sommet d’Afrique et du Moyen Orient pour le Commerce et l’Investissement.
Khadija est la seule femme à la tête d’un journal de sport, au Maroc  et dans la région MENA. A ce titre, elle est Directrice de la publication d’Al Mawiid Arriadi, hebdomadaire de sport gratuit qu’elle a lancé en 2010.
Sur le plan société civile, Khadija est membre de plusieurs ONG et associations marocaines et régionales travaillant pour l’autonomisation économique des femmes. Elle est aussi présidente du réseau GEMED,  Gender Equality in the Mediterranean Network, membre du Conseil d’Administration de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Maroc, Vice-Présidente de l’Association Marocaine des Journalistes Sportifs,.. Elle a également été désignée membre de la commission de la parité et l’égalité des chances du Conseil de la Ville de Casablanca.
Khadija a été désignée par le World Economic Forum, en Mars 2016, comme « Young Global Leaders », et fait ainsi son entrée au  cercle fermé des jeunes leaders mondiaux. En Septembre 2014, Khadija a été reçue par le Président américain Barack Obama, en reconnaissance de sa contribution au travail de la société civile au Maroc. Et en Mars 2015, elle a été désignée « Jeune Leader du Futur » par le Forum du Crans Montana.
Lauréate de plusieurs programmes internationaux qui visent le développement du leadership et des compétences des femmes entrepreneures, comme VV Grow et VV LEAD offerts par l’ONG américaine Vital Voices. Khadija est également lauréate du Global Ambassadors Program 2016 par the Bank of America Merill Lynch, et du Programme Femmes d’Avenir en Méditerranée de Sciences Po Paris.
Khadija a été reçue par le Président Barack Obama, en Septembre 2014, en reconnaissance de sa contribution à la promotion de la condition de la femme au Maroc.
Pour savoir un peu plus de son rêve d’organiser ce premier Sommet d’Afrique et du Moyen-Orient pour le commerce et l’investissement au Maroc, nous avons abordé Mme Khadija Idrissi Janati qui a bien voulu répondre a nos questions concernant le pourquoi et les aboutissements d’un tel évènement au Maroc l’Interview.
Question : Pourquoi ce Premier  Sommet d’Afrique et du Moyen-Orient pour le commerce et  l’investissement à Ifrane et dans quel objectif ?
Réponse : Le Sommet d’Afrique et du Moyen-Orient pour le Commerce et l’Investissement est une première au Maroc et dans la région. Il met en relation les entreprises sociales les plus performantes de la région dans les secteurs de l’agro-industrie pour cosmétique, de l’artisanat et du textile avec les acheteurs et investisseurs internationaux. Le Forum est organisé avec le soutien de plusieurs institutions publiques du Royaume du Maroc, dont le Ministère de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire, la Maison de l’Artisan, Maroc Export et l’Université Al Akhawayn d’Ifrane.
Ce sommet s’inscrit parfaitement dans la Vision Royale de développer la coopération économique avec les pays d’Afrique, et de positionner le Royaume en tant que catalyseur des échanges commerciaux et de l’investissement entre l’Afrique et le reste du monde. Il offre une opportunité unique aux acheteurs internationaux d’avoir accès, au même moment et dans un seul endroit,  à des produits d’artisanat et de cosmétiques naturels de haute qualité de différentes régions, produits par des entreprises sociales gérées par des entrepreneurs reconnus à travers l’Afrique et le Moyen-Orient.
Question : Que pensez-vous du Commerce solidaire au Maroc et de son rapport avec l’écotourisme ?
Réponse : Le commerce solidaire est une composante importante de l’économie nationale, non seulement pour le potentiel affaires qu’il représente mais aussi pour son impact sur les communautés. Pour la 1ère, le gouvernement marocain a consacré un département pour l’Economie Sociale et Solidaire qui œuvre pour la mise en place d’un cadre juridique spécifique pour cette catégorie d’acteurs économiques, convaincus de ses spécificités et ses besoins.
La majorité des acteurs de l’économie sociale et solidaire au Maroc sont des coopératives, elles sont près de 15,000 dont plus de 2,000 dirigées par des femmes. C’est dire le potentiel de cette forme d’entreprenariat et son potentiel sur l’économie.
Question : Votre dernier mot pour la marocaine entrepreneur ?
Réponse : Le Maroc regorge d’énergies de femmes entrepreneuses dans l’âme et prêtes à entreprendre économiquement. Il est essentiel d’offrir à ces femmes les conditions nécessaires pour lancer et développer leurs entreprises. Nous avons eu tout au long des dernières années, de beaux exemples de réussite entrepreneuriale féminine, elles ont besoin d’encouragement et d’accompagnement pour dépasser les barrières sociales et aussi d’actions qui leur faciliteraient l’intégration de nouveaux marchés et l’accès au financement, qui constituent aujourd’hui les obstacles majeurs qui entravent leurs développement,
Entretien réalisé par MOHAMMED DRIHEM

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