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TU PEUX ME DIRE CE QUE TU SENS….. LECTEUR ?

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TU PEUX ME DIRE CE QUE TU SENS , LECTEUR ?

Tu peux me dire ce que voit l’ange et comment il est suspendu en l’air ?

Tu peux me dire ce qu’entend l’oiseau qui se pose sur le fils des ondes qu’il perçoit tout autour ?

Tu peux me dire ce que pensent les colombes unies sur les branches de dessus les gouttières ? Qui me dira le sens de la musique et la beauté des chants quand elles roucoulent ? Oum Kalthoum et ses versificateurs ? Et tous les autres savants de par le monde et les poètes littérateurs ?

Tu peux me dire ce que sentent les fleurs multicolores qui regardent sans rougir les oiseaux faire? Qui baptise de leurs noms leurs belles plumes et leurs enivrantes couleurs ? Ô Paonnes, ô coqs, merci de vos chants et de douceurs !

Tu peux me dire ce que pense la chenille apeurée qui ronge, blottie la feuille des mures ? Et que sait-elle du papillon promis qui va naître d’elle pour se lancer dans l’éther ? Ou de la soie de ta cravate, Lecteur ?

Tu peux me dire ce que pense le poussin avant de son œuf éclore? Et ce que dit le bébé avant de sortir de sa mère ? Qui suis-je ? Où suis-je ? A boire ! De l’air !

Tu peux me dire ce que sont les mots, les ondes, les électrons et ces choses qui magnétisent mon esprit à mon corps ? Tu peux me dire ce qu’est cette vitesse et ces tours de magie, qui m’attachent sur la Terre ? Ô Moïse ô mages, donnez-moi de vos miracles et de vos tours !

Tu peux me dire alors, comment qu’elle tourne la Sphère ? Sans nous éparpiller dans les cyclones du néant, lors de ses vertiges de folleautour de l’astre solaire ? Ivresse de l’amour, on tient éperdument à elle, qu’elle continue la Bleue sa villégiature !

Tu peux me dire ce que les anges et Satan, nos juges, nos régisseurs, nos religionnaires et nos censeurs, trouvent comme plaisirs à nous guetter en train de manger, de rire, de nous enlacer ou de nous reproduire ?

Mais, comment les séraphins font-ils, pour flotter dans l’air et nous retenir dans nos chutes mortelles ? Ils ont des bras et des ailes, qui plus et des pieds invisibles pour sauter et voler avec grâce dans l’air ! Facile pour eux, ils ont des ordres divins que leur facilitent de tout bien faire !

Et ce cornu de Diable invincible, impérieux et irrésistible, qui me prend, le méchant irascible de la queue et m’envahit sur tout le corps ? Satisfait de mes faiblesses, en délire de persister ou d’être, le serpent ou scorpion, tel un cryptique ministre, dans son monastère, me prend de sa queue en guise de flagelle, et me lynche et aliène, l’esprit et le corps.

Qu’ont-ils tous à faire le souk et les zouaves, dans ce Magasin et ce magistère ? Les guetteurs et les procureurs s’affairent autour de moi et sur ma personne ? Suis-je si intéressant pour leur offices gratuits de curieux zélateurs ?

Tous aiment faire quelque chose pour être et pour exister, justifier de l’envie de paraître, de revenir et de persister. Quitte à ce que ce soit inutile et/ou grave pour autrui. C’est la vie qui leur apprend la manière la plus facile de le faire. Ils pensent à être et à exister. C’est naturel.

Tu es ployé et couché comme cette chenille qui rampe, elle ne sait vers où, mais elle va,rampant et grignotant, ce qu’elle peut se faire. Tu es pareil à cette larve mon frère ! Pas plus que toi, elle ne sait pas ce qu’elle va devenir ! Dans le bec de l’oiseau qui va la saisir ? Ou lorsqu’elle aura des ailles, pour lui échapper, encore !

Tu es ramolli et fripé, affalé, oh si, toi aussi tu vas l’être ! C’est écrit dans les gènes qui t’ont dessiné et prédestiné. Qu’es-tu venu faire mon pareil ? Que te reste-il à dire à ceux qui font la pluie et le beau temps ? Ici et là et qui nous raflent leurs parapluies d’amis, d’autrefois, profiteurs mais sincères, par cet hiver. Rarement libres et indépendants, leurs chefs eux-mêmes, subissent des lobbies, les affres et les affaires ! Je le dis au premier qui nous guide ! A Adam et son Eve, à leurs rejetons simiens que nous sommes, dans nos zoos d’oiseaux. On appelle ça des volières ! Alzie te guette, mais tu as retrouvé le mot idoine, quand-même ! Tu es bien pessimiste, maniaque et déprimé, en somme !

Tu es livide, inepte et impotent, tu respires à peine cet air, que les comparses ont pollué ! Futile et labile, virtuel spectre ou hologramme ! Aigri, que viens-tu faire, l’Homme, en si peu de temps ? Alors que la vie tire des millions d’années sur la Terre déjà. Nos levures les premières, datent dans nos ventres depuis bien des ères !

Et toi encore, tu veux revenir et résister sur cette terre, à la Terre que tu as ternie et polluée ? Là, seul dans la poussière de ton argile et tes os, tu veux sortir des catacombes pour habiter l’Eden que tu as pourri ?

Ivres des paradis qu’on leur promet, comment les assassins, de toutes les marques et les couleurs, se verront-ils ensemble le Jour du Jugement, s’ils ressautaient par malheur ! Poussière, tu rêves de paradis, de métempsychose pour t’éterniser ! Tu peux me dire ce que pensent de la Résurrection, les fratricides qui nous assomment et qui ternissent les religions, la culture et la civilisation, aux extrêmes, des deux bords ? Ils ont jeté leur dévolu sur les civils ! Ils se sont éclatés dans la foule innocente et inerme pour terroriser les peuples de ces pays, tout autour.

Endoctrinés par vindicte, ils ont pulvérisé leurs corps, en offrande aux imprécateurs, là sur les ‘’coupables’’, innocents, que leurs assassins de maîtres leur ont indiqués ! Instruments fanatisés, les bombimens, chauds des boniments de leurs mentors, font les affres de notre temps. Paradoxes cruels où la démocratie, la civilisation et les religions de même essence, s’affairent à détruire l’humanité par leurs manœuvres hypocrites et politiciennes.

Ils sont venus de partout, les prosélytes, à l’appel des nostalgiques d’un empire éperdu, nés au milieu de pays qu’on veut faire éclater, pour les calmeretles asservir. Ils usent des religions, retournées aux extrêmes de leurs défenses bellicistes antiques, comme d’un opium, pour cimenter les zélotes révoltés. D’un bord ou de l’autre ! La confusion est terrible. Les chefs d’orchestres regrettent les partitions qu’ils ont ratées. Les pays dévastés, privés de leurs tyrans, ou gérants de pacotille, leur explosent au nez !

Largement renforcés, les sbires et les séides de guerre, cachent encore inconnus, les ‘’ maîtres d’armes qui les ont procréés. Par erreur ?! Une erreur à la dictée. Ils font la guerre à la Terre dont la maîtres, pervers par endroits ou par nature, sont excessivement jaloux ! Il ne faut pas parler de conspiration, dit-on, ni de complots. Ça les rend moqueurs et arrogants, ces nerveux qui dominent le jeu d’échecs et d’erreurs !

Fort de leurs dieux latins et de leurs forteresses techniques et financières civilisées, les Tribus célestes, à l’identité prophétique majuscule, mènent le monde qu’ils ont apprivoisé ! Je médis des maîtres ! Passe encore. Mais, c’est une parodie, un chant de du cygne pour humanité. Je crie l’injustice des démocraties qui nous ont si bien élevés.

Tu me diras ce que sent le chef de guerre, qui ne veut pas mourir ! Qu’il soit président, général, patriote sincère ou empereur !

L’Humiliation, la folie, la sérénité ou l’arrogance devant le Seigneur qu’il adule en croyant ou qu’il dénie en apostat. (Dans l’isolement qui le rend avec soi, plus sincère !) Que représente la vie des autres pour lui ? La vie des citoyens des autres pays qu’il pousse à la régression, au fractionnement et à la partition, ou carrément à la guerre. Lui, de toute façon s’il s’est fait un nom, de rebouteux ou de d’apoplectique hagard, il va partir ! Si ce n’est en prophète lumineux, en héros du peuple ou en martyr vantard. Je ne vise personne, je suis sincère.

Il est loin l’Orient avec sa sérénité retrouvée, son amour du travail et son évolution magistrale, si géniale. Gandhi, Bouddha et Brahma ont laissé les autres peuples, ceux des prophètes d’Asie mineure, blasés par leur prééminences tribales on sur le carreau !  A la lisière des guerres coloniales insatiables et des croisades intarissables. La poudre et le feu explosent, semblant sortir les ténèbres à la lumière ! On appelle ça l’Apocalypse ! Ils la veulent vite les salauds ! Pour aller au paradis. Alors, que bien des animaux aiment la vie et cette terre ! Et nous donc ?

Les Chinois travaillent, les Hindous dansent et chantent, tous font des affaires et miroitent leurs milliards d’êtres ! Pendant qu’ils pensent au Japon ou à Mao, nous on caracole, avec nos guerres existentielles. Des résurgences de batailles éteintes, post mondiales et de nettoyages ethniques, dans des camps concentrationnaires. Des affres, dont nous sommes les autres victimes. Et notre retard de 5 siècles et quelques ans est en appel devant les risques de déflagrations multiples, à nos horizons du Nord. Sinon à nos portes ! Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

Las des parangons arrogants et des prédateurs ataviques ! Que les mourants se lèvent de leurs tombes ! Ou de leurs chaises et qu’ils cassent les chaînes et les kalachnikovs ! Pour nous livrer à la paix des frères et des braves. En harmonie et avec respect égalitaire avec les pays et les gens du Nord ! Je dis amen et vous ?

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Juillet 2016

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1 Comment

  1. ipsys
    04/08/2016 at 22:36

    Moi je me délecte de vos lectures régulières et vous remercie de nous faire partager vos sentiments. Bravo et et merci, que la fête continue

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