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L’association SENS S’oppose à l’intervention Des séparatistes du Polisario au Festival de l’Université Populaire de Bordeaux

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Le 07 Novembre 2015, le COSIM Aquitaine (Collectif des Organismes de Solidarité Internationale issus des Migrants)  a organisé une journée sur « le Vivre ensemble » dans le cadre des Rencontres Nationales de l’Intégration et du Co – développement que le Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations (Forim) pilote sur toutes les régions de France avec l’appui de AFD (Agence Français de Développement).
Lors de l’acquisition de la salle « Halle des Douves », le COSIM Aquitaine se retrouve en coïncidence avec  le festival de l’Université Populaire de Bordeaux sur le même lieu. L’Université populaire de Bordeaux voulait intégrer l’intervention du porte-parole des séparatistes de POLIZARIO dans le programme de la journée.
L’association marocaine : SENS (Solidarité Echange Nord Sud) qui occupe le poste de trésorier de COSIM Aquitaine, présenté par son Coordinateur Mr MARGHINE LHOU a milité auprès des 18 associations majoritairement de l’Afrique Subsaharienne,  membres de COSIM Aquitaine  en menaçant de ne pas signer les chèques relatifs aux frais de la manifestation en cas de la présence des séparatistes dans le programme. Après un long débat, le COSIM Aquitaine a exclu l’intervention des séparatistes du programme RENAICODE 2015 qui sont des Rencontres Nationales de l’Intégration et du Co – développement.
A cette occasion et tout en saluant fort la vigilance de nos compatriotes à l’étranger et notamment à Bordeaux en France dont notamment les marocains de l’association SENS qui ont milité contre l’intervention des séparatistes lors de ce festival de l’Université populaire de Bordeaux, on se demande si les services consulaires du Maroc en charge de défendre les intérêts supérieurs de notre pays en France en général et au niveau du consulat marocain de Bordeaux en particulier sont au courant de cette vague des séparatistes qui affluent par des dizaines de personnes vers Bordeaux ou ils cherchent asile et mènent campagne contre l’unité territoriale de notre pays ????
Signalons au passage que l’une des missions du FORIM  est d’œuvrer à la visibilité des pratiques des migrant(e)s sur l’intégration et le développement. C’est dans ce cadre qu’en 2010 et en 2012, le FORIM a organisé les Rencontres Nationales de l’Intégration et du Codéveloppement (RENAICODE 2010 et 2012), dont une caravane de l’intégration et du Codéveloppement en France et dans des pays au Sud. Sous forme de forums itinérants, ces rencontres ont été aussi bien des moments d’échanges sur les pratiques d’intégration et de développement, mais aussi de valorisation de leurs compétences et expertises. En 2015, le thème étant le vivre-ensemble, les débats ont porté davantage sur le volet « intégration » et on fait appel à l’ensemble de la société civile.
En 2015, le FORIM organisa la 3ème édition des RENAICODE qui a pris la forme suivante :
–    Une caravane de l’intégration et du Codéveloppement avec les actions ci-dessous :
–   Douze étapes en France : 12 forums régionaux
–    Deux étapes au Sud : Haïti et Togo
–    Deux journées de restitution nationale
–    Une manifestation interculturelle
–    Une conférence de presse
–    Les propositions issues des forums consignées dans un livret de restitutions et un DVD reviendra sur les moments forts des rencontres.
–    Le Prix Madiba sera remis à une OSIM ayant porté des actions méritoires dans le domaine de la l’Intégration et du Codéveloppement
Aussi, Le vivre-ensemble est aujourd’hui mis à l’épreuve. D’importants clivages se manifestent par le repli sur soi et différentes formes de violences et d’extrémismes. Cela alors même que la diversité est devenue un thème largement abordé dans le débat public. Est-elle une richesse pour la société ? Beaucoup de discours l’affirment, mais qu’en est-il des faits ? Comment agir collectivement pour ouvrir la voie vers un mieux-vivre-ensemble dans notre société ?
Le FORIM, en tant que plateforme nationale de fédérations d’associations de migrant(e)s, invite tous les citoyens et toutes les citoyennes dans leur grande diversité, à réfléchir à ces questions. Il s’agira de pointer du doigt ce qui semble être un frein à une société harmonieuse, mais surtout d’avancer des propositions, solutions et revendications positives favorisant le vivre-ensemble.
Pour ce faire, des journées de débat seront organisées par les collectifs membres du FORIM, dans douze régions de France et en partenariat avec des acteurs locaux. Le thème général choisi par les instances du FORIM est donc le vivre-ensemble, thème qui doit être décliné par chaque organisateur en un ou plusieurs sujets spécifiques, tout en étant de portée générale.
Ci-dessous une liste de sujets spécifiques que le FORIM a déjà identifiés et propose à traiter en fonction des besoins, ressources et priorités des organisateurs.
–    Les associations : quel est leur rôle dans le mieux vivre ensemble ?
–    Les médias : le traitement de l’information peut-il influer sur le vivre-ensemble ?
–    L’accès aux droits : emploi, logement, culture, éducation… un train à plusieurs vitesses ?
–    Les migrant(e)s : quels seraient leurs droits et devoirs dans le mieux vivre-ensemble ?
–    L’interculturalité : comment en faire une richesse pour le vivre-ensemble ?
–    La famille : premier lieu du vivre-ensemble, quelle est sa place ?
Quelle place pour l’intergénérationnel ?
–    L’école : institution nationale, ce qu’elle est et ce qu’elle pourrait être.
–    La mémoire des migrant(e)s : quel impact sur le vivre-ensemble ?
–    Les inégalités économiques et sociales : un obstacle au vivre-ensemble ?
–    Les stéréotypes et préjugés : la mauvaise perception de l’autre et ses conséquences.
–    La laïcité : son importance pour le vivre-ensemble.

Cette liste n’est pas exhaustive. Si d’autres sujets de débat sont proposés, ils seront étudiés avant d’être validées ou rejetés par le FORIM. Dans son canevas de candidature, chaque futur organisateur est tenu d’expliquer et de développer en sous-parties le ou les thèmes de son choix, et de proposer des partenaires et intervenants potentiels adéquats.

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