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VINGT SIX GAZELLES MOHR MISES EN LIBERTE DANS LE DESERT MAROCAIN EN CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LA BIODIVERSITE

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En Célébration de la journée internationale de la biodiversité placée cette année sous le thème « Biodiversité pour le développement durable», Le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD) a organisé deux journées d’étude sur la biodiversité, les 21 et 22 Mai 2015 au niveau des Provinces de Dakhla et Aoussred sous le thème « Conservation de la biodiversité dans les régions du Sud» et ce, dans l’objectif de dresser le bilan des réalisations du HCEFLCD en matière de conservation de la biodiversité durant le programme décennal 2005-2014 et de présenter les principales composantes du programme décennal 2015-2024 relativement à la même thématique.
Selon les organisateurs, le choix de la zone du Sud trouve sa justification dans le fait que ces journées d’étude coïncident avec la première opération de mise en liberté de 26 individus de la Gazelle Mohr dans la nature après avoir réussi un séjour d’acclimatation dans la réserve de Safia.
Pour mémoire, le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification du Maroc (HCEFLCD) a mis en marche, en 2006, un projet de réintroduction de la faune saharienne à Safia (province d’Aousserd) avec la participation de l’Association Nature Initiative. Entre 2008 et 2010, 16 antilopes mohor, 16 antilopes addax et 9 autruches à cou rouge ont été prélevés de bien d’autres réserves pour être installées dans un enclos d’acclimatation construit à Safia  où un système de surveillance a été installé et des actions de sensibilisation destinées à la population de Dakhla et aux bergers/éleveurs de Safia ont été menées.
L’évolution des populations dans l’enclos d’acclimatation a été très positive selon les responsables du projet et a permis une parfaite adaptation des animaux. La population d’antilopes mohor de la Réserve de Safia compte aujourd’hui 41 individus.
Aussi, il y-a lieu de noter que l’ordre du jour de cette manifestation a porté sur des présentations des principaux  acquis de la planification décennale 2005-2014 en matière de conservation des espèces et leurs habitats et le plan d’action 2015-2024 , un tableau général a été dressé sur les efforts consentis en matière de prise en charge de la protection de la biodiversité par le HCEFLCD. Le plan d’opération régional 2015-2024 de conservation des antilopes sahélo-sahariens et l’opération de réintroduction de la gazelle dama Mhorr ont été ainsi mis en exergue.
A souligner notamment que le programme décennal 2015-2024 mobilise une enveloppe budgétaire de 450 millions de dirhams et s’est fixé deux principaux objectifs :
Ø    La conservation et la valorisation de la biodiversité à travers la classification de 25 sites d’intérêt biologique et écologique selon la nouvelle loi sur les aires protégées, la création de comités de gestion et l’adoption de plans de gestion participative de ces aires protégées et enfin, le développement de l’activité écotouristique
Ø    L’inversion de la tendance de dégradation de la biodiversité à travers notamment l’inventaire et le suivi des espèces de faune et de flore menacées d’extinction et leur conservation in-situ et ex-situ, la mise en œuvre des plans opérationnels de réintroduction des espèces menacées dans leurs habitats naturels et la promotion de l’éducation environnementale
Il faut rappeler que le Royaume du Maroc est l’un des premiers signataires de la Convention sur la Diversité Biologique en 1992 et qu’à partir de cette date le HCEFLCD a mis en place et en œuvre un certain nombre d’actions dont :
1)    la mise en œuvre du plan directeur des aires protégées par la création de plus de 154 Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE),
2)    une dizaine de parcs nationaux,
3)    l’inscription de 24 zones humides d’importance mondiale dans la liste Ramsar,
4)    la mise en œuvre des programmes de repeuplement et de réhabilitation d’espèces disparues comme la gazelle mohr, l’autruche à cou rouge ; l’addax…
5)    l’élaboration de plans d’aménagement et de gestion de dix parcs nationaux et certains SIBE,
6)    le renforcement du cadre législatif par la promulgation et l’élaboration de la loi sur les aires protégées et la loi sur la commercialisation des espèces de faune sauvage menacées d’extinction et inscrites sur la liste CITES.

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