L’ASSOCIATION DES TECHNICIENS FORESTIERS
ADHERE ET DIT HALTE A LA DETERIORATION
DE LA FORET DU MOYEN ATLAS

Suite à notre article du 04 mai dernier intitulé : « La Mafia du cèdre a encore frappé à Aïn Leuh: Un forestier tué dans l’exercice de ses fonctions », on vient d’apprendre qu’une enquête judiciaire est ouverte par la gendarmerie Royale qui a écouté plusieurs responsables du secteur forestier nous rapportent-t-on  et ce, pour déterminer les tenants et aboutissants de cette triste affaire, qui a couté la vie à un fonctionnaire, technicien conducteur forestier, père de trois enfants,
Aussi, on vient d’apprendre que l’association des techniciens forestiers est entrée en ligne pour dire Halte à la détérioration du patrimoine forestier national et ce, à travers un communiqué publié récemment dans lequel elle invite elle aussi les responsables à ouvrir une enquête judiciaire pour éclaircir les tenants et aboutissants de cette affaire concernant l’incident meurtrier et le Vol du bois de cèdre tout en insistant sur le fait que ce genre d’incidents opposant les forestiers aux  membres de la mafia organisée du cèdre n’est que l’arbre qui cache la grande forêt des risques et confrontations dangereuses quotidiennes vécus par les forestiers du terrain dans l’exercice de leur fonction en l’absence de sécurité dans bon nombre de régions connues par l’activité intense de la mafia du cèdre.
Aussi, l’association des techniciens forestiers porte à la connaissance  de l’opinion nationale et régionale que l’exploitation continue et illicite des forets de cèdre du Moyen Atlas de la part de cette mafia organisée qui bénéficie de cette ressource nationale à travers la contrebande est souvent accompagnée de grands risques et des dangers qui épient et menacent aussi bien la vie des forestiers que la richesse forestière nationale.
Au terme de son communiqué, l’association des techniciens forestiers qui se déclare solidaire avec tous les forestiers qui ne cessent de veiller de jour comme de  nuit sur la protection de notre patrimoine forestier national, invite la primature et le HCEFLCD à élaborer une politique de développement forestier nationale assurant toutes les garanties juridiques et réglementaires permettant l’exercice de la fonction du forestier (re) en tenant compte de l’état actuel des choses et du devoir de la préservation de la ressource forestière pour les générations futures.