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LES MAGHREBINS SE BATTENT POUR LE CHANGEMENT, MAIS QUEL CHANGEMENT ?

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LES MAGHREBINS SE BATTENT POUR LE CHANGEMENT,
MAIS QUEL CHANGEMENT ?

Il fut un temps où le fait de parler de changement, était passible d’une peine tellement répressive qu’elle dissuadait tout citoyen d’une quelconque velléité, considérée par les pouvoirs, comme propos dangereusement déstabilisateurs.
Il en était de même, pour les qualificatifs « radical, radicaliste, radicaliser, radicalisé », car tenir des propos de cette nature, coutait très cher à son auteur quels que furent son âge, son activité, ses motivations.
Ainsi, on préférait parler de réforme, de révision, de rectification appropriée, pour éviter toute interprétation tendancieuse, synonyme d’actes de paroles aux intentions subversives.
Les vocables de révolte, de soulèvement, donnaient à leurs utilisateurs une image d’imprudence aventurière, qui faisait fuir de l’entourage, les amis les plus proches et les plus fidèles.
Actuellement, il est notoire de constater que ce sont les dirigeants du Grand Maghreb qui évoquent et invoquent le changement profond et radical.
Force est de remarquer cependant, que dirigeants, chefs de gouvernements, secrétaires de partis politiques, peuples, sociétés civiles, n’ont pas la même vision/acception, ne consultent pas des registres sémantiques identiques.
Qu’est-ce qui se passe dans la réalité du paysage politique du Grand Maghreb ?
Ce sont les dirigeants du G.M.qui brandissent les slogans du changement radical, à tous les niveaux, sur tous les plans. En ce sens, ils sont soutenus, appuyés, directement ou indirectement, pour ne pas dire, constamment pressés par une jeunesse impatiente.

Les responsables de partis politiques classiques moisissent dans leur inertie, en se rangeant du côté de l’image hésitante des dirigeants : ils vivent dans un confort moral de gestion de leurs partis, évitent de prendre la moindre initiative, préférant laisser cela aux dirigeants souvent plus exposés aux risques des effets brutaux de changements brusques et inattendus.
Jusque- là, les partis politiques classiques reprochaient à la jeunesse son indifférence, son manque d’intérêt, pour les pratiques politiques.
Au G.M., nous assistons désormais, à un phénomène inverse, celui d’ une jeunesse active, dynamique, qui opte et milite pour un changement quasiment radical, devant des partis politiques sclérosés qui adoptent l’une ou l’autre des attitudes qu’ils ont toujours privilégiées:
Soit attendre le changement et se positionner le moment venu, soit critiquer le statuquo ou les initiatives des dirigeants, ou bien celles d’une jeunesse super active, disposée à prouver par des actes et des convictions, les types de changements préconisés. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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