Les Etats-Unis  surpris par l’ampleur de la révolte des Egyptiens, par la détermination,la persévérance, la volonté de fer des révoltés tentent d’afficher une neutralité et ne cessent de réitérer leur position qui consiste à encourager une transition douce vers la démocratie.L’administration Américaine ne voulant pas lâcher  son ancien principal allié au moyen orient lequel lui a rendu de précieux services, manoeuvre pour amener les deux camps le régime, les révoltés à conclure un compromis mais sa politique est confrontée au refus des manifestants de négocier avec le pouvoir.Les Américains  indécis,hésitants enchaînent des déclarations parfois contradictoires qui laissent planer des doutes sur leurs vraies visées enveloppées par un brouillard épais.

Ce qui inquiète les Américains c’est l’avenir de leurs intérêts c’est pourquoi ils ne cessent de monter des scénarios en vue de sauver, protéger leur main mise,leur influence dans la région. Ils craignent que la contagion de la révolte ne  se propage et ne gagne les autres alliés ce qui  menacera leur présence, leur stratégie.

Conscients du poids des Etats -Unis, les révoltés Egyptiens rassemblés sur la place de la libération au Caire depuis deux semaines exigeant la démission, le départ du président,la dissolution du parlement,le changement de la constitution réaffirment leurs conditions pour entamer d’éventuelles négociations avec le vice président en vue de désamorcer la crise ,de debolquer la situation . Le régime refusant de céder rejette certaines conditions des manifestants lesquelles il considère irrecevables à l’heure actuelle et prétend que leur application mettrait en danger la paix sociale la sécurité, l’avenir du pays . Il avance  dans ses déclarations avoir  amorcé,entamé le processus des réformes politiques , être prêt à dialoguer,à négocier avec les révoltés, avec tous les partis,toutes les sensibilités et tendances sans exception afin de trouver des solutions à la crise que traverse le pays et met en garde contre les dangers auxquels est exposé la patrie dans le cas où il y aurait une vacance du pouvoir . Il invite l’opposition à être objective et réaliste ,à prendre en considération les circonstances et à accorder plus d’importance à la sécurité,à la paix sociale aux intérêts de la nation, de pas exiger le départ du chef de l’état qui constitue une humiliation, une atteinte à la constitution et demande l’attente de l’expiration du mandat du chef de l’état en septembre.

Certes les révoltés sont déterminés à continuer leur combat et exigent le départ du président qu’ils incriminent, considèrent responsable des injustices,des atteintes aux libertés,de la répression,des inégalités que connait le pays depuis plusieurs décennies.Mais le régime bénéficiant de l’appui des hauts gradés de l’armée,de la compréhension,de l’indécision,de l’hésitation de son grand allié et bailleur de fonds les Etats-Unis rejettera toute revendication qui pourrait ébranlé son pouvoir ,sa main mise sur la vie politique.