les appels successifs lancés par  l’administration américaine : en particulier par le président Américain, la ministre des affaires étrangères au  chef de l’état Egyptien lui demandant,l’exhortant d’entamer ,d’amorcer des réformes politiques ,deviennent de plus en plus pressants,exigeants et revêtent un caractère d’urgence et ce en fonction de la gravité,de la dangerosité  des évènements qui se succèdent en Egypte et des tournures qu’ils prennent .

L’Administration Américaine qui suivent de près, avec un grand intérêt  ce qui se passe en Egypte,réunie en permanence en conseil de crise pour débattre de l’avenir du régime egyptien actuel ,surpris par la détermination,  la persévérance, l’engagement des manifestants qui revendiquent le départ du président, convaincus que que les revendications se durciront de jour en jour  et que la seule issue qui leur préservera ,protégera leurs intérêts  serait: hausser le ton et demander des changements profonds sans exclure la possibilité de la passation en douceur du pouvoir « qui n’est que le départ  en douceur du président exerce de plus en plus de pression sur le pouvoir au Caire.

La Maison blanche exerce de plus en en plus de pression sur le régime en place.Mais on craint que  ce dernier lutte de toutes ses forces contre la nouvelle politique américaine et demande  à l’armée d’instaurer l’état d’exception et d’interdire les manifestations sous prétexte de protéger la patrie contre l’extrémisme islamiste, le terrorisme, contre les atteintes à la sécurité,à la souveraineté de l’état .L’indécision,l’hésitation de l’administration Américaine  s’explique aussi par la crainte de la contagion de la révolte à d’autres pays « amis » alliés. 

Revoyons la chronologie des déclarations des responsables Américains: les premiers jours de la révolte en Egypte, les dirigeants américains réunis en permanence pour débattre la crise en Egypte  se contentaient d’inviter le président Egyptien à entamer, à effectuer des réformes politiques mais la détermination,la persévérance des révoltés ,les erreurs commises par le régime en place, les abus,les bavures policières,l’emploi de la force excessive disproportionnée  ont  contraint la Maison blanche à durcir le ton,  le discours vis du pouvoir au Caire. Certains observateurs,diplomates avertis avancent que l’administration aurait  envisagé un départ en douceur du président et le changement du régime,qu’elle serait en train de mettre au point  le scénario,que des  changements auraient lieu dans quelques jours ,ou plus tard dans quelques semaines.