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le Royaume du Maroc s’est proposé Pour abriter la 9ème Conférence du FEM sur : Les Eaux Internationales au mois de novembre 2018

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Lors de la 6èmeAssemblée du Fonds pour l’Environnement
Mondial (FEM) le Royaume du Maroc s’est proposé
Pour abriter la 9ème Conférence du FEM sur :
Les Eaux Internationales au mois de novembre 2018

Le Royaume du Maroc à prit part aux travaux de la 6ème Assemblée du Fond pour l’Environnement Mondial (FEM) tenu les 27 et 28 juin à Da Nang au Viet Nam avec la participation des 183 pays membres du FEM et des représentants respectifs de ses 18 agences d’exécution, de la Société Civile, du monde des affaires et de la recherche qui ont débattu et partager des connaissances, des idées et des solutions sur les problèmes environnementaux les plus pressants au monde.
Cette rencontre a pour objectifs aussi ; d’examiner les politiques générales du FEM; d’examiner et évaluer son fonctionnement, d’adopter le rapport de la 7èmereconstitution des ressources du FEM (FEM-7) et d’approuver un ensemble de décisions relatives notamment aux amendements du texte fondateur du FEM (Instrument du FEM).
Les travaux de cette Assemblée ont été ponctués par les déclarations des pays ainsi que par une série de tables rondes de haut niveau traitant de différentes questions ayant trait au développement durable et les nouveaux défis environnementaux mondiaux, tel l’économie circulaire, les villes durables, les océans, etc…
Cette 6èmeAssemblée coïncide avec la clôture du processus de reconstitution des ressources du FEM-6 et marquera le démarrage de la 7ème phase de ce Fonds. Elle est précédée des différentes réunions de circonscriptions (le 23 Juin 2018) et de la 54ème réunion du Conseil du FEM (du 24 au 26 juin 2018).
Il est à rappeler que l’Assemblée est l’organe de décision suprême du FEM. Elle constitue un événement de niveau ministériel, qui se réunit tous les 4 ans et offre aux parties prenantes au FEM (pays membres et agences d’exécution) une occasion unique de promouvoir un dialogue de haut niveau sur les grands défis environnementaux mondiaux auxquels la planète est confrontée, de sensibiliser sur la nécessité de mener des activités concertées pour lutter contre la dégradation de l’environnement; de partager les expériences du FEM et de ses agences au niveau opérationnel et de célébrer les réalisations passées.
Dans son allocution prononcée a cette occasion au nom du Royaume du Maroc; Mme Nezha El Ouafi, Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable a relevé de prime abord que cette 6ème Assemblée du FEM se tient à une période très particulière au regard de la nouvelle dynamique mondiale en matière d’environnement et de développement durable. Dynamique marquée par deux Accords historiques : l’Agenda 2030 sur le Développement Durable et l’engagement d’atteindre ses 17 Objectifs et l’Accord de Paris sur le changement climatique.
Le FEM, depuis sa création en 1991 avait-elle ajouté, s’est bien distingué en tant que principal mécanisme financier de l’environnement global, mais également en tant qu’instrument de coopération multilatérale permettant de mobiliser les principaux acteurs autour de l’action environnementale et le développement durable et son apport a été largement appréciable dans l’orientation des politiques et stratégies environnementales, la mise en œuvre des accords internationaux et la sensibilisation de tous les partenaires aux problèmes de l’environnement mondial.
Après avoir rendu hommage au rôle joué par à la Directrice Générale du FEM et toute son équipe pour avoir réalisé les résultats encourageants de la 6ème Phase ; Mme El Ouafi a tenu de féliciter les progrès réalisés en matière de mise en œuvre de nouvelles approches pragmatiques conçues pour promouvoir l’intégration, la complémentarité et les synergies pour tirer le maximum d’avantages environnementaux dans les actions entreprises.
Des progrès remarquables sont également à souligner en matière d’élargissement des domaines d’intervention du FEM pour toucher des thématiques nouvelles dans le cadre d’approches intégrées comme la question des villes durables ou encore les chaines d’approvisionnement des produits de base releva-t-elle.
Pour la secrétaire d’état chargée du Développement Durable, le Maroc depuis son adhésion au FEM en 1994, a bénéficié de l’appui de cet instrument pour répondre à ses obligations au titre des Accords Multilatéraux Environnementaux, ainsi que pour protéger et améliorer la qualité de l’environnement local et pour atteindre les objectifs du développement durable.
L’appui du FEM avait-elle précisé ; a contribué en effet à la création d’un environnement favorable pour la prise en compte de la durabilité environnementale dans les politiques et stratégies sectorielles.
En effet ajouta-t-elle ; à travers l’appui à 39 projets nationaux pour un montant global d’environ 138 Millions $ US sous forme de dons et qui ont eu un effet de levier pour mobiliser davantage de ressources, le FEM a joué un rôle important dans l’intégration de la durabilité environnementale dans les secteurs clés de développement tels que l’Agriculture, l’Energie, le Transport, l’Habitat et l’Industrie.
Aujourd’hui, et grâce à la forte impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, le contexte national devient davantage favorable à une prise en charge effective et intégrée des principaux problèmes environnementaux et de développement durable et ce grâce à l’adoption de la Stratégie Nationale de Développement Durable en 2017 par le Gouvernement qui vient pour mettre en œuvre la Loi portant Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable.
Cette stratégie nationale selon Nezha El Ouafi ; ambitionne une transition vers une économie verte et inclusive d’ici 2030 à travers un ensemble de réformes politiques, institutionnelles et règlementaires.
Dans ce cadre, plusieurs lois ont été promulguées, notamment la loi sur le littoral, la loi sur les énergies renouvelables, la loi sur l’efficacité énergétique, la loi sur l’interdiction des sacs en plastique et tout récemment la loi sur l’évaluation Environnementale Stratégique.
Aussi avait-elle ajouté ; le Maroc a soumis au titre de l’Accord de Paris sur le Climat une Contribution Nationale Déterminée avec des objectifs ambitieux en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre allant jusqu’à 42% à l’horizon 2030.
Ces objectifs selon elle ; ont été possibles grâce à la volonté politique de porter la part des énergies renouvelables de 42% à 52 % de puissance électrique installée à l’horizon 2030 à travers des projets structurants dans le domaine du solaire, de l’éolien et de l’hydroélectrique. A ce titre, la première centrale solaire du complexe NOOR Ouarzazate constitue un projet ambitieux dans le domaine des énergies renouvelables, aussi bien au niveau régional qu’international, et positionne le Maroc en tant que pays leader en la matière.
C’est à ce titre aussi insista-t-elle, que nous sommes convaincus que le FEM continuera à jouer son rôle important dans l’appui des efforts nationaux en matière d’environnement et de développement durable pour un impact environnemental global et de nous soutenir dans la mise en œuvre de projets intégrés au niveau territorial.
Par ailleurs annonça Mme El Ouafi, « le Royaume du Maroc sera très honoré d’abriter la 9ème Conférence du FEM sur les Eaux Internationales au mois de novembre 2018 et qui sera une opportunité pour nous tous de faire le point sur la situation et les mesures à prendre pour promouvoir une gestion durable et intégrée de ces écosystèmes très fragiles ».
La 7ème phase de reconstitution des ressources du FEM, représente une occasion nouvelle pour le FEM pour renforcer les réformes accomplies dans le système, de les consolider et de les améliorer pour atteindre les objectifs souhaités.

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