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Remise du grand Prix Mondial Hassan II de l’eau Lors de la cérémonie d’ouverture du 8ème Forum Mondial

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Remise du grand Prix Mondial Hassan II de l’eau
Lors de la cérémonie d’ouverture du 8ème Forum Mondial
de l’Eau à Brasilia au Brésil

Le Prestigieux Grand Prix Hassan II de l’Eau qui revient cette année à l’Organisation de Coopération et du Développement Economique (OCDE) est une reconnaissance pour ces importants efforts en faveur de positionner l’eau comme priorité à la tête de l’agenda du climat et du développement durable.
Lundi 19 mars dernier ; la ville de Brasilia (Brésil) a été au rendez-vous avec la cérémonie d’ouverture des travaux du 8ème Forum Mondial de l’Eau qui se poursuivent jusqu’au 23 mars 2018 avec la participation d’une importante délégation marocaine conduite par le Chef de Gouvernement.
Lors de cette cérémonie ; le Royaume du Maroc s’est distinguée par la remise de la sixième édition du Grand Prix Mondial Hassan II pour l’Eau, décernée cette année à l’organisation de Coopération et du Développement Economique (OCDE), en la personne de son secrétaire général Angel Gurria.
La consécration de cette organisation constitue une sorte de reconnaissance pour tous ses efforts, notamment ses multiples actions et son engagement en faveur de la mise en œuvre des principes de solidarité et d’inclusion afin de garantir la sécurité hydrique et de contribuer à la justice climatique.
Dans cette optique, l’OCDE soutient les « politiques solides » qui favorisent la répartition équitable des avantages socio-économiques. Elle œuvre notamment à asseoir et à promouvoir les principes de la bonne gouvernance dans la gestion de l’eau, de manière à ce que cette dernière soit un moteur pour une croissance juste, équitable et solidaire, en particulier dans les pays du Sud.
Aussi, l’OCDE joue des rôles importants dans la contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations, et veille avec persévérance non seulement à la sensibilisation des décideurs à l’importance des questions de l’eau mais aussi inciter à leur mobilisation pour l’amélioration de l’accès aux différents services liés à l’eau.
Pour sa part, M. Angel GURRIA, Secrétaire Général de l’OCDE depuis 2006, a placé l’organisation comme pilier de la gouvernance économique au niveau Mondial tout en prenant en considération les aspects sociaux et de développement. Il a également contribué de manière remarquable à mettre l’eau au centre des préoccupations de cette organisation, tout en consolidant son engagement à la réalisation des objectifs de développement durable.
La séance d’ouverture de cette rencontre mondiale a été marquée par la présence de nombreux chefs d’états et de gouvernements, ainsi que des personnalités internationales. Le Prix a été remis au lauréat par Monsieur Saad Dine El Othmani, Chef du Gouvernement, en présence de Madame Charafat afailal, Secrétaire d’Etat Chargée de l’Eau en sa qualité de présidente du jury de ce Prix.
Eu égard de la portée significative profonde que recèle cette prestigieuse distinction notamment le respect des principes de solidarité et la promotion du savoir, de l’innovation et du travail fructueux, notamment dans une conjoncture climatique mondiale marquée par le changement et l’irrégularité, sa sixième édition a été organisé sous thème : « œuvrer pour plus de solidarité et d’inclusion afin d’assurer sécurité hydrique et justice climatique ».
A noter que le Grand Prix Hassan II est dédié à la mémoire de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, pour sa politique clairvoyante en matière de gestion des ressources en eau et pour ses actions et initiatives en faveur du développement de la coopération et de la solidarité en vue d’une gestion durable des ressources en eau et de leur préservation. De plus, l’importance mondiale que revêt ce Prix est une reconnaissance internationale du succès de la politique nationale marocaine dans le domaine de l’eau.
Ce prix crée à l’initiative commune du Conseil Mondial de l’Eau et du Royaume du Maroc, lors du second Forum Mondial de l’Eau en mars 2000, a été consacré depuis comme une reconnaissance et une récompense de l’excellence et du parcours exceptionnel de ses titulaires et leurs œuvres distinguées dans le domaine des ressources en eau.
Dans son allocution d’ouverture des travaux de ce 8ème Forum Mondial de l’eau, Michel Temer, président du Brésil a souligné qu’il « n’y avait pas de temps à perdre » pour éviter la catastrophe en précisant qu’il y’a un consensus sur le fait que « la vie sur Terre est menacée si nous ne respectons pas les limites de la nature ».
Pour sa part ; L’Organisation des Nations Unies a donné lecture à son rapport qui précise que près de la moitié de la population mondiale vit dans des zones où l’eau peut manquer au moins un mois par an et que ce nombre pourrait atteindre 5,7 milliards en 2050, selon le même rapport.
Préconisant des « solutions vertes » pour faire face à la pénurie hydrique menaçante, l’Organisation des Nations Unies a tiré la sonnette d’alarme et laissa entendre qu’au moment où la demande augmente en eau, surtout dans les pays en développement se fait sentir de plus en plus, les réserves souterraines s’épuisent, principalement par des pompages pour l’irrigation et la qualité de l’eau se dégrade et se retrouvent polluée par les eaux usées industrielles et municipales et par les produits chimiques agricoles.
Enfin ; il y’a lieu de souligner que prés de 40.000 personnes assistent au Forum, avec la présence notamment d’une quinzaine de chefs d’Etats, des dizaines de maires de villes du monde entier, et de plusieurs dizaines de scientifiques et de militants écologistes.
Mohammed Drihem

Photo la MAP

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