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UNE ODE A BENKY POUR LE SOUTENIR LUI ET LES SIENS

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UNE ODE A BENKY POUR LE SOUTENIR LUI ET LES SIENS

Tristes amitiés de comparses oublieux,

Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces,

Accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés,

S’échappent en rampant, chassés par les clartés.

( In la bannière étoilée, 1998 )

Tristes amitiés de compères ingrats ou très stricts, hyper démocratiques, sans complaisances ni bagou ni tics ! Là où l’on verrait le chef et son aura, qui s’est démené comme un apôtre, repoussé par ses pairs, devenus de savants acolytes, adorateurs des héros des légendes et des lois antiques.

Ayant cédé par respect immense, ses privilèges et son droit, il se voit huer par ses siens , devenus de francs croyant ou de fieffés apostats. Ils viennent, ô hontes des renégats, ô sibilantes peines, de lui voler ses ultimes pennes ! Afin de les coller aux ailes des dragons, comme tributs de guerre, aux plus jaloux surhommes de son grand zèle de tribun.

Cet humain, au tsabih comme une montre de luxe au poignet, amuseur sans cravate, fut vite repoussé par les Gardiens du temple, croyant avoir à faire à un agitateur farfelu, un vendeur d’encens et de paradisiaques promesses, venu des halka de Fès ou de la place rouge de Marrakech .  un amuseur public ,  sans singes ni serpents , bon à traduire au cirque les crocodiles ! Le funambule ne peut changer les lois que lui-même régit ou respecte, avec doigté et équilibre.

Coopérant, sincère et honnête, arabisant en dialectal et pieux, il ne leur convient pas, ayant eu des attaches de gauche par moment ! Certes, ses mains et ses doigts, sans griffes ni plumes, ont sombré face aux vents des manitous de service. Au lieu de plaire , il ploie.

Les puissants de race et les célèbres envieux, ont eu leur nouvelle coupe d’Afrique, avec dedans la tête de la bique ! Ho hisse,  montre-nous tes fesses , comme dit Lapalisse ou ton faciès , sans te maquiller de rigueur outragée ni de hardiesse déplacée. Montre-nous que tu as perdu : confesse !

Les Parrains des cyclones et des chimères, les commanditaires, ont vidé et les sables et les eaux sous ses pas. Il tremble d’émotion, ils le fustigent et lui rétorquent : ‘’Tu te couches ou tu perds ton boulot ’’. Fulminent-ils à celui qui avoue son pari et sa perte !

Les Sphinx et les Cerbères, les Titans et les demi-dieux, vont danser le tango et la samba, sous le samaê, le jazal et l’Andalouse ala ! La fête de la coupe d’Afrique continue à tue-tête  !

Les Héros de l’Olympe ont fait de leur mieux, Ulysse est mort, son arc à la main. Adieu la légende lâche d’Hercule et de ses travaux. Il ne reste de ses travaux qu’une lugubre caverne sur le Détroit ! Benky est le héros de ce monde antique.

Que vivent les traîtres contemporains et les maîtres de cérémonie ! Compliments aux vainqueurs ! Vains cœurs,  face aux perdants et aux meilleurs ! Les bouffeurs intempérants, chevaliers des meilleures tables, bluffeurs face aux inopérants, boudeurs des moins qu’humains,  auront la vie éternelle comme récompense après leur dernier sacrement.

Leurs tsunamis, leurs tornades, leurs tonnerres et leurs ires, ont changé le destin du bonhomme pour le livrer mains-liées au pire. Accablé par le destin, une proie atterrée, tombe du ciel tel un pain béni pour leur festin ! Ils l’envoient dans le vide et l’oubli, sinon l’exil dans la marmite et le pieu.

Il ira sombrer dans la nasse de leurs olympiennes colères. Ou là, chez les procureurs, ultime sanction et vendetta des illustres Avengers ! Celui qui ne les amusait guère, intrus de la haute sphère, allait quitter la cour pour un autre destin. Bye bye, va-t-en, neteretournepas , ou  gare !

Banni aux enfers, il verra un chapelet de ministres déchus et de Chabats applaudir les chutes de ceux partis et de ceux -là qui vont venir ! Et les équipes des perdants rejoindront les coulisses. Ces labyrinthes des mythes dont on ne sort pas. Question de préparer l’avenir en l’espérant vengeur  cyclique  et plus qu’amène !

La supériorité établie des Fidèles, sur les plus bas des hommes, ont emporté le plus sympas des premiers hommes. Adam, cesse de bégayer ! Guéris vite ! Parle et va voter sans hésiter ! C’est papa Djo, qui te le demande, en te dédiant cette légende politique, il va cesser de fumer.

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 novembre 2017

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2 Comments

  1. DR IDRISSI MY AHMED
    30/11/2017 at 03:38

    RÉÉCRITURE
    ——————

    UNE ODE A BENKY E, AUX SIENS ET AUX AUTRES

    Un conte sur les tristes amitiés des compères oublieux,

    ( in ‘’ La bannière étoilée’’, 1998 )

    Des gabiers sournois, grisés de querelles intestines, rompus aux quiétudes fourbes des fidélités perfides, distants, car haut-placés, sur les mâts de vigie, sont pris soudain de panique et du mal de mer, craignant de s’empaler vifs, à la moindre chute…Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces, accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés, s’échappent en rampant, chassés par les clartés.

    Tristes amitiés de compères oublieux, ingrats ou très stricts ! Des militants hyper démocratiques, sans complaisances ni bagou ni tics ! Là où l’on verrait le chef et son aura, grandir avec mérite pour celui qui s’est démené comme un apôtre, le voici repoussé par ses pairs, devenus de savants acolytes, adorateurs des héros hauts perchés et des lois antiques.

    Celui qui fut chef de l’Exécutif après les fièvres de révoltes fébréristes a bien dit comme son prédécesseurs Abbes El Fassi qu’il appliquait les directes de SM le Roi. Quel mal y a-t-il à cela ? Ça se voit aussi dans les républiques !

    Ayant cédé par respect immense, de ses privilèges à qui de droit, le chef sortant se voit huer par ses siens, devenus de francs croyant ou de fieffés apostats. Ils viennent, ô la honte des renégats, ô sibilantes peines, de lui ôter ses ultimes pennes ! Afin de les coller aux ailes des dragons, comme tributs de guerre, à ces jaloux surhommes, malgré son zèle appuyé de grand tribun.

    Attention de geindre ou de médire dudit Tahakoum, auquel vous participez grandement, les frères ! Que vos lèvres dialectales soient déférentes et qu’elles restent closes, car ce Makhzen est toujours là. Et sa puissance, décuplée de pouvoirs, ne sera jamais restreinte ni forclose. Pour le bien de ce pays, certes, de son union, de son ouverture aux puissantes nations et aux grandes causes ! Le mot irréfléchi ou de trop, même s’il est juste et vrai, revient à son émissaire, comme un boomerang indigène, si celui-ci a mal visé.

    Celui que vous voyez comme un pitre, ou un étranger sans cravate ni luxe, cet humain si sensible, qui porte le tsabih comme une montre au poignet, celui que vous dénigrez par suffisance ou par complaisance envers les autres, est un gars cool, un homme sage, un cadre populaire et sans complexes. Si le maâlem est vite repoussé par la fourberie des uns et la morgue des Gardiens du temple, c’est qu’ils le voient comme un agitateur public, un agité, un farfelu de cirque.

    Ou que pour mieux décrier le Chimiste, lui et son Parti et s’en venger pour les amoindrir et amuser, un vendeur d’encens et de paradisiaques promesses, venu des halkas de Fès ou de la place rouge de Marrakech. Alors du coup, il serait cet opportun amuseur public, sans singes ni serpents, bon à traduire comme un malvenu au cercle des crocodiles ! Le funambule, un équilibriste pourtant, ne peut changer les lois que lui-même régit et respecte, avec aplomb et doigté.

    Coopérant, sincère et honnête, arabisant en dialectal, pieux et prolixe, il ne leur convient pas, ayant eu des attaches de gauche par moment ! Certes, ses mains et ses doigts, sans griffes ni plumes, ont sombré face aux vents des manitous de service. Au lieu de plaire, il ploie, laissant faiblir la tempête.

    Les Parrains des cyclones et des chimères, les puissants et les commanditaires, ont vidé et les sables et les eaux sous ses pas. Piégé, mais confiant et obligé, il tremble d’émotion, ils le fustigent et lui rétorquent : ‘’Tu te couches ou tu perds ton boulot ’’ ! Fulminent-ils à celui qui ne fait qu’exécuter, mais qui n’avoue guère son pari qu’il allait perdre avec célérité. Encore moins le fait d’accepter une autolyse, la perte d’estime des autres ou devant son Parti !

    Les puissants de par la race et les célèbres envieux, ont eu leur nouvelle coupe d’Afrique, avec dedans pour chanter la victoire et bêler, la tête de la ‘’bique’’ slaouie ! Ho hisse, tu es monté en haut de l’échelle. Descend vite, au lieu de nous montrer tes fesses fassies et nous agacer ! Comme le dirait Lapalisse, à ceux se sont trop hissés !

    Et on l’interpelle ! Evite-nous les cris de tes grimaces et surtout pas de masque souriant sur ton faciès ! Ne te maquille pas de rigueur outragée, ni de lexique religieux ou de hardiesse déplacée ! Avoue et montre à tous que tu as perdu a Ssi Al Khasser et confesse-le à tes frères de l’église péjidée* ! Ceux des islamistes ambitieux et ingrats qui ont contesté ta juste vigueur et ton ambitieuse longévité!

    Les Sphinx et les Cerbères, les Titans et les demi-dieux, vont danser le tango et la samba, sous le samaê, le jazal et l’Andalouse ala ! La fête de la coupe d’Afrique continue à tue-tête ! Le Maroc remplit l’Afrique avec de plus en plus d’amis pour investir ensemble et plus développer.

    Les Héros de l’Olympe ont fait de leur mieux : Ulysse est mort, son arc à la main. La réalité locale change le passé mythique, les demi-dieux occupent le Panthéon. Adieu la légende lâche d’Hercule et de ses œuvres finies. Il ne reste de ses travaux qu’une lugubre caverne sur le Détroit ! Benky est le héros de ce monde antique. Tels Boudiaf sur sa chaire et Jeanne d’Arc sur le bûcher, on a voulu le griller. Sinon comme Boutef, ringard et tremblotant, que ses pervers titans ont fini par empailler faute de l’empaler !

    Que vivent les traîtres contemporains, dès lors ! Et que ces maîtres de cérémonies jouissent et festoient ! Compliments aux vainqueurs ? Soit ! Il faut garder l’esprit sportif, ce même au regard des manœuvres politiques. Vains cœurs ou vainqueurs, face aux perdants et aux meilleurs, il faut rester stoïques et optimistes ! Finis les empêcheurs de tourner en rond et leurs victoires assassines ! Les profiteurs incontournables, chevaliers des meilleures tables bouffeurs intempérants, bluffeurs face aux inopérants, boudeurs des moins qu’humains, auront la vie éternelle, le paradis qu’ils vivent, comme récompenses éternelles, après leurs derniers sacrements. Et puis après ! L’influence sur les hautes sphères et dernier mot, toujours.

    Leurs tsunamis, leurs tornades, leurs tonnerres et leurs ires ont changé le destin du bonhomme pour le livrer, les mains-liées à l’inquisition et au pire. Accablée par le destin, leur proie atterrée, tombe du ciel tel un pain béni pour leur festin ! Les maîtres du temps l’envoient dans le vide bouillonnant. Le trou noir qu’ils lui creusent pour qu’il l’aspire. L’exil et l’oubli dans l’espace-temps, sans respect ni remords.

    Il ira sombrer dans la nasse de leurs olympiennes colères, si proche de Zeus. Ou là, chez les procureurs, ultime sanction et vendetta des illustres Avengers ! Celui qui ne les amusait guère, intrus dans la haute sphère, allait quitter la cour pour un autre destin. Bye bye, va-t-en ! Ne te retourne pas ou gare ! Car tu risques de devenir une statue de sel…Relis ton Coran !

    Banni et livré aux enfers, il verra un chapelet de ministres déchus et des Chabats venir applaudir les chutes de ceux partis et de ceux-là qui vont encore venir ! Les escouades des perdants rejoindront les coulisses et les abysses. Tu entends les tribunes se soulever et huer les gladiateurs, momies embaumés, pour mieux en finir. Perdus dans les labyrinthes des mythes dont on ne sort guère.

    Les contes et les légendes de demain, raconteront aux mioches de parmi nos enfants et à leurs collègues, drogués et menaçants, armés de cimeterres, comment devenir de bons citoyens et aimer leur pays. Le Maroc, sa triple devise et ses valeurs. Ils apprendront l’histoire de Benky, de ses adversaires incompris et de ses frères. Question de préparer l’avenir en l’espérant vengeur cyclique et plus qu’amène !

    La supériorité établie des Fidèles, sur les plus bas des hommes, a emporté les plus sympas des premiers hommes. L’homme de Safi et de Djbel Ighoud résiste comme Benky et t’interpelle, Lecteur. Adam ! Cesse de médire et de bégayer, comme ces autres gens ! Guéris vite et bien ! Parle et va voter sans hésiter ! C’est papa Djo, qui te le demande et qui en te dédiant cette légende politique, va cesser de fumer.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 29 Novembre 2017

  2. DR IDRISSI MY AHMED
    30/11/2017 at 14:56

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