Home»Economie»L\’Oriental ;Zones d’Aménagement et Espaces de Projets /Introduction

L\’Oriental ;Zones d’Aménagement et Espaces de Projets /Introduction

2
Shares
PinterestGoogle+

DEUXIEME PARTIE

Zones d’Aménagement

et

Espaces de Projets

Introduction

les notions de zones d’aménagement

et d’espaces de projets

Il est indéniable que le développement de la Région de l’Oriental devra se faire d’abord à partir de ses atouts socio-démographiques, et s’appuyer sur ses ressources naturelles et ses bases territoriales.

Au concept de développement régional, devra se substituer, de plus en plus, celui de développement local intégré qui implique, à la fois, la population et ses élus, d’une part, et les services techniques et administratifs déconcentrés, d’autre part. Sur la base de cette orientation fondamentale et tenant compte de l’hétérogénéité des facteurs naturels de la Région, une réflexion a été menée pour identifier des entités territoriales assez homogènes, constituant des cadres appropriés pour organiser efficacement les activités du développement dans toutes ses dimensions.

1. La notion de Zone d’Aménagement et de Développement (ZAD)

Le critère directeur qui prévaut dans la démarche d’identification des grandes Zones d’Aménagement et de Développement est celui de cadrer des aires où l’on pourrait aboutir à un développement territorial réaliste et effectif, basé sur les besoins réels de la population et du territoire, des caractéristiques et spécificités de l’espace considéré, des problèmes, difficultés et obstacles qui lui sont propres, mais également des ressources, potentialités et atouts de son développement. La zone d’aménagement et de développement peut être définie comme étant une grande entité spatiale et humaine qui se caractérise par une certaine homogénéité dans ses caractéristiques naturelles, ses problèmes économiques et sociaux, ses vocations et la nature de ses relations internes et externes.

La combinaison de ces différents éléments permet de concevoir des stratégies de développement appropriées et de faciliter leur mise en œuvre dans le cadre des  grandes zones identifiées qui sont au nombre de 7 dans l’Oriental.

Deux parmi ces ZAD correspondent aux deux grands pôles urbains de la Région, à savoir Oujda et Nador-Mlilia, qui forment, avec leur banlieue (centres satellites et espace rural périphérique) des entités remarquables à tous les plans. Les cinq autres ZAD sont inégalement étendues et peuplées, diversement constituées et différemment dotées, depuis la zone économiquement modernisée de la Basse Moulouya et du littoral balnéaire, jusqu’aux territoires subdésertiques des hautes terres du Sud. Chacune de ces cinq ZAD comprend 3 ou 4 espaces de projets qui ont certainement en commun plusieurs caractères d’ordres physique et humain, voire même économique et culturel, mais se distinguant chacun par ses particularités propres à la fois au sein des domaines sus-cités, mais surtout en ce qui concerne ses potentialités et ses vocations de développement, pour constituer une entité bien distincte en matière d’aménagement territorial.

C’est dans cette vision de complémentarité entre espaces de projets relativement apparentés que l’élaboration cartographique des actions de développement et d’aménagement, exprimées en terme de « projets » est présentée par zone d’aménagement et de développement. Cela permet de mieux appréhender les formes de synergie et d’« auxiliarité » qui existent entre des espaces de projets proches, appartenant à la même aire socio-économico-culturelle.

La dénomination des zones d’aménagement et de développement s’appuie sur l’élément géographique dominant qui peut être tantôt le phénomène urbain (zone d’Oujda ou zone de Nador-Mlilia) ou  l’appartenance naturelle (Rif, Moulouya-Méditerranée), tantôt la localisation zonale (zone méso-orientale ou zone méridionale), tantôt, enfin, la dimension fonctionnelle (couloir de Taourirt-Al Aïoune).

Les sept ZAD ainsi identifiées présentent les caractéristiques générales suivantes :

La zone urbaine d’Oujda

Capitale régionale et économique de l’Oriental, cette zone, qui se réduit à Oujda et sa banlieue, a vu son rôle d’espace moteur se réduire au fil des années avec l’étoffement industriel et commercial du grand Nador, la montée de Barkane due au développement agro-alimentaire de la Basse Moulouya et le rôle de carrefour régional qui incombe de plus en plus à Taourirt. A ces principales fonctions qui lui sont progressivement grignotées par ces trois villes, s’ajoutent les effets de la fermeture de la frontière avec l’Algérie, d’un côté, et le dynamisme de l’enclave de Mlilia dont les produits envahissent le marché régional et national, affaiblissant et handicapant le développement du tissu économique d’Oujda, de l’autre.

Des efforts particulièrement importants devront être consentis en faveur de la ville d’Oujda (et sa banlieue) pour lui permettre de récupérer et d’exercer à l’avenir une partie des fonctions régionales qui lui incombent. Ce territoire est appelé à jouer un rôle de traction et d’encadrement des activités de développement de la Région.

La conurbation de Nador-Mlilia

Gravitant autour des villes de Nador et de Mlilia, ce territoire a connu, au cours des trois dernières décennies, un développement remarquable sur les plans industriel et commercial et une explosion urbaine sans précédent et sans égal. Il s’agit, en fait, du pôle économique le plus dynamique de la Région. Par sa position géo-stratégique et ses équipements et infrastructures (port, aéroport, complexe de Taouima, future zone franche…), ce territoire est en train de jouer un rôle de premier plan dans le développement de l’Oriental, notamment avec de meilleures liaisons vers l’Europe et avec le Maroc intérieur et atlantique, le tout consolidé par une puissance financière considérable où les transferts des MRE sont particulièrement pesants.

La zone Moulouya-Méditerranée

Il s’agit du grand périmètre irrigué de la Région, qui a connu un essor important par sa mise en valeur agricole, consolidé par une déconcentration administrative (province de Barkane) et son ouverture sur la Méditerranée (littoral balnéaire). Ce territoire occupe une place capitale dans l’économie régionale. Il devra remplir de plus en plus le rôle de locomotive dans le développement de la Région de l’Oriental, en raison de ses potentialités, de ses ressources et des possibilités de mises en valeur agricole, industrielle, touristique et commerciale fort importantes qu’il recèle.

Le couloir de Taourirt-Al Aïoune

Axe routier qui mène du Maroc vers l’Algérie, cette zone a pris une importance croissante dans la Région de l’Oriental, en raison de sa position de carrefour, de la croissance urbaine de Taourirt et de son érection en chef-lieu de province. La nouvelle route reliant Taourirt à Nador ainsi que la future ligne de chemin de fer devant relier ces deux villes, et l’amélioration des routes allant vers Dabdou, Aïn Bni Mathar et les zones steppiques du sud, conforteront ce territoire dans sa fonction de nœud de circulation, mais aussi dans l’émergence d’un futur pôle industriel bicéphale important.

Le Rif Oriental

Ce territoire se caractérise par un surpeuplement ancien, avec l’émergence d’une multitude  de petites agglomérations créées ex-nihilo, notamment par les transferts de l’émigration. Il nécessite une restructuration administrative, avec l’érection des centres en communes urbaines et l’adoption d’un découpage provincial plus fonctionnel. De même, les ressources naturelles, notamment  le sol, devraient faire l’objet d’aménagements hydro-agricoles et fonciers, de plans de protection et d’opérations de mise en défens. Une politique rigoureuse de préservation des ressources naturelles devrait être instaurée de façon urgente et efficiente.

La zone méso-orientale

Avec sa principale ville de Jrada et la vieille cité de Dabdou, cette zone est plongée dans une crise profonde, par la fermeture des Charbonnages du Maroc et celle des autres mines. Une reconversion de l’économie de cette zone est actuellement indispensable pour son redressement et sa réinsertion économiques. Le Centre de Aïn Bni Mathar et, dans une moindre mesure, celui de Mrija sont en train de s’ériger en petits pôles d’encadrement des steppes septentrionales.

La zone méridionale

Avec les villes de Figuig et Bouarfa, ce territoire, qui englobe d’autres petites agglomérations (oasis) dispersées, s’étend sur les immensités steppiques du sud de la Région, couvrant également une bonne partie du Haut Atlas Oriental. Outre la restructuration de l’activité pastorale et la nécessaire maîtrise des ressources hydriques de la zone, ce territoire offre un important potentiel touristique en relation avec le Tafilalt, Ouarzazate et le sud-ouest algérien.

2. La notion d’Espace de Projets

Certes, les Zones d’Aménagement et de Développement constituent un cadre de travail approprié pour l’identification et la réalisation de projets mais surtout pour entreprendre de grandes actions structurantes. Toutefois, il a été jugé nécessaire d’affiner davantage la démarche de typologie à un niveau plus serré et plus homogène, pour répondre à des besoins plus précis, pour mieux localiser les projets et en assurer la mise en œuvre, tout en veillant à mettre en place les moyens d’aboutir à une certaine équité socio-spatiale et éviter que les espaces pauvres et dépourvus ne continuent à perdre leur substrat humain, par une émigration  jusqu’ici implacable.

Cette démarche renvoie à la nécessité de concevoir des « espaces de projets » (ou ce qui s’approcherait de ce qu’on appelle en France les «bassins de vie») susceptibles de contribuer à la construction de bases économiques appropriées, valorisant les potentialités, les atouts du milieu, ainsi que les vocations et les spécificités locales.

La délimitation des espaces de projets s’est basée sur huit grandes catégories de critères de plusieurs ordres, que l’on peut lister comme suit :

·    Critères d’ordre physique

–    Type de localisation qui caractérise l’espace : littoral, steppe, désert, frontière,  couloir naturel, …

–    Type de relief dominant : montagne, collines, plaine, haut plateau ;

–    Type de climat : facteur déterminant en fonction du degré d’aridité, en raison de l’impact que cela a sur l’activité agricole (pluviométrie, rigueur du froid et des chaleurs, vents desséchants), l’écoulement superficiel, l’alimentation des nappes souterraines et des sources ; etc.

–    L’importance des ressources hydriques et le degré de leur disponibilité pour l’alimentation en eau potable, l’irrigation, les activités industrielles, touristiques…  Ce critère a été amplement privilégié, vu son poids déterminant dans toute forme de développement économique et social, ainsi que la répartition de la population.

·    Critères historiques

–    L’importance des limites spatiales héritées ou actuelles, l’existence de frontières étanches ou perméables ;

–    Les compositions socio-ethniques ;

–    L’évolution du découpage administratif et ses incidences.

·    Critères démographiques

–    Effectif global de population ;
–    Densité de population ;
–    Tendance générale du taux d’accroissement de la population ;
–    Niveaux de natalité et de mortalité ;
–    Structures de population : (âge et activité notamment) ;
–    Intensité de la migration interne et surtout externe ;
–    Dynamique de la population (hausse, stagnation, baisse).

·    Indicateurs sociaux de base

–    Nature et niveau des équipements collectifs ;
–    Taux de scolarisation ;
–    Taux d’analphabétisme ;
–    Taux d’activité ;
–    Types et statuts dominants d’occupation du logement ;
–    Niveau d’équipement des logements en éléments de confort de base (eau, électricité, égouts) ;
–    Niveau de pauvreté de la population.

·    Type d’économie dominant

–    Nature des ressources économiques de base ;
–    Economie de subsistance ou de marché dominante ;
–    Présence de l’irrigation et type (Grande hydraulique, PMH, irrigation traditionnelle) ;
–    Importance du secteur informel et/ou du commerce frontalier ;
–    Potentialités touristiques ;
–    Problèmes miniers.

·    Niveau d’accessibilité et de desserte

–    Importance et nature des voies de communications (actuelles ou en cours de réalisation) ;
–    Localisation de l’espace de projets sur les axes de communications importants (carrefour, relais, …) ;
–    Degré d’enclavement ou de désenclavement.

·    Importance du phénomène urbain

–    Présence d’un ou plusieurs centres urbains et armature urbaine locale;
–    Niveau d’urbanisation (taille des villes, ancienneté de l’urbanisation) ;
–    Intensité de l’urbanisation non réglementaire et de l’habitat insalubre ;
–    Type d’économie urbaine ;
–    Relations inter-villes, relations ville-campagne  ;

·    Niveau d’équipements et d’infrastructures

–    Infrastructures, grandes voies et grands équipements de communication ;
–    Flux économiques essentiels ;
–    Grands projets structurants en cours.

La délimitation des espaces de projets ainsi établie a été ajustée et mise au point à partir de reconnaissances faites sur le terrain, en privilégiant, bien entendu, les paramètres les plus déterminants comme ceux de l’eau, des ressources locales, le type d’économie, la dynamique et la densité de population, le degré de désenclavement, la présence d’un ou plusieurs centres urbains, la taille et les fonctions de ces derniers.

Dans cette opération d’identification délicate, le découpage administratif communal, facteur fonctionnel essentiel, a été respecté, en évitant de scinder presque partout le territoire d’une commune en le répartissant entre deux ou plusieurs espaces de projets, sauf dans des cas vraiment exceptionnels. Chaque territoire communal a été généralement intégré dans l’espace auquel il s’apparente le plus.

Les exceptions à cette règle sont, en fait, bien comptées :

·    Commune d’Arekmane

Il s’agit d’un territoire communal étendu (plus de 360km²) et, de surcroît, hétéroclite. Il s’étend sur 3 sous-espaces bien contrastés : le littoral méditerranéen avec le centre de Qariat Arekmane, une partie de la plaine irriguée de Bou Arg, les hauteurs de Kabdana.

Les deux premiers sous-espaces ont été rattachés à la conurbation de Nador-Mlilia dont ils constituent une composante importante, dans la mesure où la station balnéaire de Qariat Arekmane et son prolongement, représenté par le cordon dunaire des Oulad Aissa (qui ferme la Sabkha de Bou Arg du côté de la mer), s’intègrent parfaitement dans l’aire urbaine de Nador-Mlilia avec laquelle ils vivent en symbiose. Par contre, le gros du territoire intérieur forme une bonne partie du versant Nord-Ouest des Massif des Kabdana, massif qui représente un milieu physique et humain bien particulier et dont l’aménagement requiert une approche bien spécifique. D’ailleurs, ce dernier prend en écharpe les quatre communes de Ras Al Ma, Al Barkaniyene, Oulad Daoud Zkhanine et Arekmane.

Par ailleurs, la station touristique et balnéaire de Qariat Arekmane, dont la population résidente augmente assez rapidement, est certainement vouée à devenir, dans un avenir assez proche, une municipalité et, donc, à être détachée du territoire communal actuel pour acquérir sa propre personnalité urbano-touristique.

On ne manquera pas de souligner que des corrections territoriales devront certainement être portées au découpage administratif actuel, non seulement au niveau provincial (constitution de nouvelles provinces) mais également au plan communal, notamment pour les communes trop étendues, trop peuplées ou fort hétérogènes .

·    Commune de Ras Al Ma

Elle se compose de deux sous-espaces bien distincts : d’un côté le littoral qui s’étend sur une bande étroite, de part et d’autres du centre de Ras Al Ma ; de l’autre côté, la zone intérieure qui constitue le versant nord-est du massif des Kabdana. Ainsi, seule la bande côtière a été logiquement intégrée à l’espace de projets du littoral balnéaire, aux caractéristiques particulières et à problématique d’aménagement spécifique, pendant que l’essentiel du territoire communal demeure incorporé dans l’espace de projets des Kabdana.

·    Commune de Rislane

Le territoire de cette commune présente une configuration des plus bizarres. Il s’agit, en effet, d’une bande de terre allongée sur plus d’une cinquantaine de km d’ouest en est, depuis les abords du petit centre de Naïma jusqu’aux rives de la Moulouya, alors que la largeur reste toujours inférieure à la dizaine de km !

Les différences sont ainsi énormes entre les parties centrales et occidentales de la commune, à caractère montagneux et qui s’apparentent, de ce fait, aux massifs des Bni Znassene, venant ainsi former, avec la commune de Machraa Hammadi et celle de Tafoughalt, un espace de projets qui devrait graviter autour du centre de Tafoughalt, avec des potentialités touristiques certaines et des caractéristiques écologiques confirmées, nécessitant des actions de protection et de réhabilitation du couvert forestier, et se prêtant merveilleusement aux activités éco et agro-touristiques.

Par contre, l’extrémité orientale de la commune s’insère beaucoup plus dans le milieu de plaines qui constitue le bassin d’Al Aïoune, centre urbain avec lequel les populations de cette partie de la commune de Rislane entretiennent des rapports étroits, beaucoup plus fréquents qu’avec le chef-lieu de la commune elle-même (d’ailleurs fort ténu) et encore moins avec la zone de montagne ou les rives de la Moulouya, fort éloignées.

Une fois ces réserves faites, la prise en compte des différents critères listés plus haut, a permis d’identifier 20 espaces de projets d’extensions fort inégales et à vocations bien différentes, qui s’inscrivent dans les zones d’aménagement et de développement arrêtées.

Chaque espace de projets se compose d’un nombre variable de communes rurales et de centres urbains. La dénomination de chaque espace de projets se réfère à la ville ou aux centres urbains les plus importants qui le polarisent actuellement ou doivent remplir cette fonction à l’avenir. La seule exception est le cas de l’espace du massif des Kabdana qui n’abrite aucun centre urbain mais dont le caractère plus saillant est celui de môle compact qui nécessite des actions d’aménagement spécifiques.

Les espaces de projets ainsi constitués au sein des zones d’aménagement et de développement, comportent les communes ci-après :

 
Zones d’aménagement et de développement    Espaces de projets    Composition communale      
1. La zone urbaine
    d’Oujda    Zone urbaine d’Oujda    Ville d’Oujda (municipalités de Ouad Nachef, Sidi Maafa, Sidi Ziane, Sidi Driss Al Qadi, Sidi Yahia) et sa banlieue (communes de Ahl Angad, Isly, Bni Khaled, Aïn Sfa, Labçara) et le centre urbain de Bni Drar.      
2. La conurbation de
    Nador-Mlilia    Conurbation de Nador-Mlilia    Mlilia, Nador, Bni Ançar, Salouane, Zghaneghane, Al Aroui, Qariat Arekmane et communes de Farkhana, Bni Chiker, Ihaddadene, Bou Arg, Iksane, Bni Bou Ifrour, Bni Sidel Jbel et Bni Sidel Louta.      
3. La zone Moulouya-
    Méditerranée    Barkane-Zaïo    Ville de Barkane (municipalités de Barkane et de Sidi Slimane Charraa et centre de Bouhdila), les centres d’Ahfir, Aïn Raggada, Aklim, Madagh et Zaïo, et les communes de Aghbal, Fazouane, Laatamna, Madagh, Zagzal, Chouihiya, Boughriba, Oulad Sattout, Bni Oukil Oulad Mhand, Tiztoutine.      
    Saïdia-Ras Al Ma    Centres de Saïdia et de Ras Al Ma, plus la bande maritime des communes littorales limitrophes.      
    Massif des Kabdana    Communes de Oulad Daoud Zkhanine, Arekmane, Al Barkaniyine, Ras Al Ma.      
4. Le couloir de Taourirt-
    Al-Aïoune    Bassin de Taourirt    Ville de Taourirt et communes de Malg Al Ouidane, Gtetere, Mastigmer et Ahl Ouad Za.      
    Bassin d’Al Aïoune    Ville d’Al Aïoune, centre de Naïma et communes de Aïn Lahjar, Bouhria, Mastfarki, Rislane-est et Naïma.      
    Tafoughalt    Communes de Rislane-ouest, Machraa Hammadi,  Tafoughalt.      
5. La zone du Rif Oriental    Dar Kabdani    Communes de Iaazzanene, Ouardana, Amajjaou, Dar Kabdani, Tazaghine, M’hajer, Talilite et Aït Maït.      
    Boudinar-Tamsamane    Communes de Tamsamane, Ifarni, Ijarmaous, Bni Marghnine, Boudinar, Oulad Amghar, Trougoute.      
   
Driouch-Midar
    Communes de Driouch, Midar, Tafersit, Ben Taïeb, Azlaf, Tsaft.      
    Aïn Zohra-Hassi Barkane    Communes de Aïn Zohra, Oulad Boubkere, Afsou et Hassi Barkane.      
6. La zone méso-orientale    Jrada    Ville de Jrada et communes de Tiouli, Boubkere, Ganfouda, Laaouinate, Ras Asfour et les centres de Touissite, Boubkere et Ouad Al Heimer.      
    Gafaït-Tanecharfi    Communes de Tanecharfi, Gafaït et Labkhata.      
    Dabdou    Ville de Dabdou et communes de Sidi Lahcen, Sidi Balqacem, Al Atef, Oulad M’hammed.      
    Aïn Bni Mathar-Mrija    Centre de Aïn Bni Mathar et communes de Oulad Sidi Abdalhakem, Mrija et Oulad Ghziel.      
7. La zone méridionale    Bouarfa-Tandrara    Centres de Bouarfa et Tandrara, communes de Bni Guil, Tandrara et Maatarka.      
    Figuig    Ville de Figuig et commune de Abbou Lakehal      
    Talsint-Bni Tajjite    Centres de Bni Tajjite et Talsint et communes de Bni Tajjite, Talsint, Bouchaouene et Boumariem.      
    Bouanane-Aïn Chouatere    Centres de Bouanane, Aïn Chaïr et Aïn Chouatere. Communes de Bouanane et Aïn Chouatere.      
              

—ASUIVRE —

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
Loading...

3 Comments

  1. Majid
    04/11/2008 at 19:48

    je sais que la ville de Nador est la future pole industriel de l’oriental vu sa position strategique mais oujda jouera aussi un role trés important nottement en formation, la nouvelle technopole…

  2. Ayoub
    27/03/2011 at 18:34

    la marche vers un processus de développement cohérent nécessite une prise en considération des atouts spécifiques et les potentialités que comblent la région niant pas surtout que la région orientale dotée de ressources financières et économiques vraiment considérables mais ne trouvant pas le berceau qu’espère le porteur de fonds ce qui constitue un freinage senior, de plus le modèle de régionalisation pour lequel opte le Maroc doit être un « modèle maroco-marocain ».

  3. Hanane
    15/04/2014 at 17:51

    3afakom wach momkini njbro en arabe

Commenter l'article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *