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7 – L\’Oriental : protection de l’environnement et lutte contre les risques NATURELS ET ANTHROPIQUES

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protection de l’environnement

et lutte contre les risques NATURELS

ET ANTHROPIQUES

L’Oriental se caractérise par une forte vulnérabilité du milieu naturel, causée par la combinaison de facteurs

d’ordre physique (aridité et sécheresses récurrentes) et historiques, mais aussi de facteurs d’origines de plus en plus anthropiques. Le milieu naturel, ainsi fragilisé, est soumis à diverses formes de risques qu’il s’agit de contrecarrer par la mise en place d’un dispositif de grande envergure destiné à protéger la Région contre l’impact des dégradations d’origine naturelle et les effets néfastes induits par l’action humaine. Ce dispositif doit constituer le Plan Régional de Protection contre les Risques (PRPR) et se composer de deux types d’action :

–    les unes à caractère foncièrement préventif, devant constituer l’essentiel du dispositif de sauvegarde et de lutte ;

–    les autres à caractère curatif ou correctif, représentant le complément nécessaire des précédentes.

7.1. Les facteurs générateurs de risques

Ils sont de deux catégories : alors que les uns sont d’origine physique, les autres sont plutôt d’essence humaine, mais dont la combinaison et l’interaction entraînent diverses formes de dégradation du milieu naturel et plusieurs manifestations de risques plus ou moins prononcés.

7.1.1. Les facteurs naturels

Ils sont liés, pour la plupart, au triple caractère aride, continental et présaharien de la Région. Celle-ci, en effet, est le théâtre où sévissent durement des sécheresses récurrentes, des orages violents, des coups de gel (souvent nocturnes) ou de grêle et des coups de chergui desséchants. A cela peuvent s’ajouter, sur la partie littorale, des phénomènes de brouillard (notamment en altitude), et l’apparition d’algues rouges dans les eaux côtières. On n’oubliera pas de mentionner, enfin, les risques d’invasion acridienne d’origine méridionale.

Ainsi, l’Oriental est soumis à des menaces permanentes qui touchent plusieurs de ses bases économiques et certains soubassements vitaux de l’existence même de la vie humaine, animale et végétale. La menace la plus contraignante et la plus retardée, est incontestablement la succession de sécheresses sur plusieurs années, alors que l’aridité est le lot de tous les jours et de tous les espaces de l’Oriental. C’est que la récurrence d’années à pluviométrie fort amoindrie se répercute sur tous les domaines de la vie économique et sociale. Non seulement cela anéantit l’essentiel ou la totalité des récoltes en bour, mais il réduit drastiquement les disponibilités d’eau pour l’irrigation et détruit également les parcours.

Cette situation de stress hydrique structurel qui pèse très lourdement sur le potentiel de production agro-pastoral de l’ensemble de la Région, hypothèque sérieusement les possibilités d’alimentation en eau des agglomérations urbaines et rurales ainsi que les capacités de production industrielle et de l’activité touristique. Le spectre de la raréfaction critique de la ressource hydrique est partout présent et invite, ou plutôt oblige, à accorder à cet élément vital, tout l’intérêt qu’il requiert, de crainte que la revanche ne soit trop amère.

7.1.2. Les facteurs anthropiques

Cette catégorie de facteurs est infiniment plus diversifiée que la catégorie précédente, et ne « cesse de s’enrichir » au fur et à mesure qu’augmente la population, s’agrandissent les agglomérations urbaines, se développe l’économie et se diversifient les actions de l’homme sur le milieu naturel. Ces actions peuvent se résumer dans les formes suivantes : défrichement et déforestation, surexploitation du couvert végétal, de la faune et des ressources halieutiques, surpâturage, pérennisation de façons culturales inadéquates, surexploitation des nappes phréatiques, augmentation des rejets solides, liquides et gazeux, multiplication des sites d’extraction de mines mais surtout de carrières et de sablières, extension des constructions sur des sites à risques, conduite d’irrigation intensive non adaptée…etc.

L’action inconsidérée, inconsciente ou franchement destructrice de l’homme, accentue les effets négatifs d’une nature de moins en moins clémente, d’autant plus que cette action s’effectue dans une ambiance de négligence, de non maîtrise et d’absence de contrôle quasi totale.

7.2. Les formes de dégradation de l’environnement

La gravité des problèmes découle de la conjonction de deux tendances contradictoires qui résident dans la détérioration continue du climat, impliquant une aridification de plus en plus manifeste, au moment où l’augmentation de la population, l’amplification et la dissémination de l’urbanisation et/ou les impératifs du développement économique, conduisent vers une pression de plus  en plus grande sur un milieu naturel profondément, continuellement et diversement fragilisé et meurtri et dont les ressources sont franchement limitées.

Cette concomitance de la détérioration du climat, d’un côté, et de la surpression humaine sur les milieux et les ressources naturelles, de l’autre, explique l’existence de plusieurs formes d’atteinte à l’environnement, entretenant entre elles des relations d’interdépendance et parfois même de causalité. On peut les schématiser de la manière suivante : dégradation continue du couvert végétal, érosion et dégradation des sols ; épuisement des nappes ; réduction ou assèchement des zones humides ; pollution hydrique, édaphique et atmosphérique ; appauvrissement de la biodiversité ; ensablement ; salinisation, avec même des manifestations de désertification avancées par endroits.

Ces atteintes à l’environnement, dans toutes ses dimensions, risquent de s’exacerber au fur et à mesure que la population augmente et accentue sa pression sur le milieu écologique et les ressources naturelles, soit directement, soit indirectement. Autant la stagnation et parfois la diminution de l’effectif de population rurale peuvent se révéler des signes positifs de modération de cette pression, autant la réduction des rendements et l’apport du profit entretiennent partout la soif de terre et impulsent un mouvement effréné de défrichement de zones impropres aux cultures.

Le statut collectif de la majeure partie des terres de parcours y encourage le surpâturage, la déforestation, le défrichement et, donc, la fragilisation du couvert végétal et des sols. Le régime dit khalifien dans la province de Nador ne milite guère en faveur d’une exploitation rationnelle du sol.

Cette agressivité multiforme sur un environnement fragilisé par la détérioration du climat, soumet le milieu naturel à une menace permanente qui se transforme parfois en situation de sinistre lorsque apparaissent où s’approfondissent des formes d’érosion ou de pollution avancées, menant vers la désertification déclarée qui est une situation d’irréversibilité.

7.3. La stratégie de protection et de lutte contre les risques

Le traitement de la notion de risque doit se placer aux différents stades de gestation, de développement, d’amplification et de « catastrophisation » de chaque phénomène naturel ou anthropique, pouvant générer des situations problématiques à court, moyen ou long termes. Autrement dit, la capacité de manifestation du risque à différentes échelles et à plusieurs degrés de son évolution nécessite un plan de protection comportant deux manières de procéder, les unes se situant à l’amont du phénomène, les autres se trouvant à l’aval.

7.3.1. Les actions d’amont

Ce type d’actions entre dans ce qu’on appelle le dispositif de prévention, c’est-à-dire les interventions qui précèdent l’enclenchement du processus de risque, notamment celui qui est dû à l’action anthropique et qui peut être amplifié par une crise d’ordre naturel.

Le volet préventif de la stratégie de protection de l’environnement peut se décliner en cinq grandes familles d’action, ayant un caractère polyvalent, qui permettent de réduire les risques à plusieurs niveaux. Il s’agit du reboisement, de la protection de la biodiversité, de la rationalisation des méthodes de production, de l’assainissement et de la construction d’ouvrages d’art.

·    Le reboisement-plantation

Cette action englobe toutes les opérations de plantation d’essences forestières ou fruitières, voire même d’arbustes fourragers, partout là où cela est climatiquement (et pédologiquement) possible, mais en priorité dans les zones à risque qui couvrent d’ailleurs des superficies très importantes dans toutes les sous-régions de l’Oriental.

L’objectif de ces opérations de reboisement et de plantation est de réduire au minimum le processus d’érosion et de dégradation des sols, de diminuer le ruissellement superficiel et, donc, de favoriser l’infiltration des rares eaux de précipitation pour alimenter les nappes phréatiques et constituer un stock hydrique précieux.

Parmi les conséquences majeures de cette action de reforestation et de végétalisation, qui doit se faire sur le long terme et qui exige une grande haleine, figurent la protection contre les inondations dans les zones de piémont et de plaine, d’un côté, et la réduction très sensible de l’envasement des retenues des barrages, ce qui en augmente l’espérance de vie et la capacité de stockage, de l’autre.

Il faut souligner cette action de reboisement et de végétalisation qui augmente et diversifie la capacité productive du sol et crée des espaces de détente, de loisir et de tourisme, enrichit grandement la biodiversité régionale, tout en créant de l’emploi aux différents niveaux des opérations menées.

·    La protection de la diversité biologique régionale

Sur le plan biologique, l’Oriental est une aire de contact privilégiée entre les domaines méditerranéen, rifain, atlantique, saharien et continental, ce qui explique la grande diversité et l’originalité de sa flore et de sa faune.

Cependant, pour des raisons climatiques, mais surtout anthropiques, la stabilité des différents écosystèmes se trouve partout menacée de dégradation et souvent même de destruction irréversibles. Les nappes alfatières se réduisent continuellement comme une peau de chagrin sous l’effet du défrichement, du surpâturage et de la surexploitation. La forêt est soumise à des actions de destruction diverses. Les sécheresses répétées amplifient et favorisent ces processus de dégradation du couvert végétal.

Une telle situation recommande une vigilance de tous les instants pour protéger le patrimoine floristique et faunique contre les diverses formes d’agression que constituent les défrichements, le surpacage, le développement de l’élevage bovin dans la steppe, les coupes sauvages et l’abattage clandestin des arbres, la récolte systématique des plantes médicinales et aromatiques, la chasse non autorisée et le braconnage, etc.

·    La rationalisation des méthodes de production

L’ensemble des systèmes de production, que ce soit dans l’agriculture et l’élevage, ou dans l’artisanat, l’industrie et l’habitat, ainsi que la panoplie des activités de service, de commerce et de tourisme, utilisent des procédés souvent inappropriés qui génèrent diverses formes de dégradation des ressources naturelles et de pollution de l’environnement, d’autant plus qu’ils opèrent dans un cadre juridique souvent lacunaire en matière de législation environnementale.

Ainsi l’irrigation au moyen de systèmes gravitaires et par épandage de l’eau contribue amplement au lessivage des sols, à leur appauvrissement, voire même à leur salinisation dans certains cas comme cela se passe effectivement en Basse Moulouya. Le recours à l’irrigation par aspersion et mieux encore aux systèmes d’irrigation localisée, permet de remédier à ces problèmes, tout en réalisant une économie d’eau fort appréciable et en obtenant des rendements meilleurs.

De même, les techniques de labours des versants dans le sens de la pente y augmentent les risques d’érosion alors que les labours perpendiculaires permettent d’éviter la perte de sol et de surfaces agricoles utiles, tout en retenant les précieuses eaux de pluie.

L’urbanisation non maîtrisée et même parfois celle qui est planifiée conduisent à occuper des sites non urbanisables, soit en raison de leur forte pente, soit en raison de l’instabilité des sols, soit encore parce qu’il s’agit d’un thalweg ou d’un bas-fond, ce qui cause parfois des inondations, des tassements ou des glissements, et se traduit par des effondrements, des destructions et des dégâts humains et matériels parfois exorbitants.

L’extraction minière et l’exploitation de carrières se font souvent sans respect aucun de l’environnement, entraînant une défiguration multiforme de la surface du sol sous l’aspect de plaies béantes dues aux creusements, ou à l’accumulation de terrils miniers (cas de Jrada notamment). Les cahiers de charges relatifs à ces exploitations doivent stipuler, et de manière stricte, les types d’action à entreprendre pour réhabiliter les sites endommagés encore en activité. Pour ceux où l’extraction a cessé, des efforts doivent être déployés pour remettre en ordre les sites affectés, notamment à Jrada, Touissite et Boubkere.

·    L’assainissement

Il n’est guère besoin d’insister sur l’importance de l’assainissement comme moyen d’éviter la pollution des eaux superficielles et souterraines ainsi que celle des sols, par les déchets solides et liquides, avec toutes les conséquences fâcheuses que cela entraîne sur la qualité des eaux utilisées pour l’irrigation, l’alimentation des villes et des populations rurales, des établissements industriels et des installations touristiques. Plus que jamais, la dotation de toutes les agglomérations urbaines et même rurales, quelle que soit leur taille, de systèmes d’assainissement solide et liquide adéquats, devient une nécessité vitale. Il y va de la santé des citoyens, de la qualité de la production agricole et industrielle et du niveau d’offre touristique à faire. Le développement régional se trouve intimement lié au niveau d’assainissement atteint en milieu urbain et en milieu rural.

·    Les ouvrages d’art

Divers grands équipements et ouvrages d’art constituent des moyens efficaces pour prévenir certains risques. Ainsi, les barrages de toutes tailles, en plus de leur fonction principale de stocker l’eau pour l’irrigation et l’AEP, permettent de maîtriser l’écoulement et de modérer, sinon d’éradiquer, les effets néfastes des inondations. Plusieurs villes nécessitent la construction de digues, de canaux et de dalots pour acheminer les eaux de crue et soustraire l’agglomération aux méfaits de l’inondation. Certains oueds capricieux nécessitent soit des détournements, soit un endiguement in situ pour en éviter des débordements parfois catastrophiques.

L’accroissement des volumes d’eaux usées des grandes agglomérations urbaines appelle la construction de stations d’épuration pour empêcher le rejet de matériaux et produits polluants dans l’environnement continental, fluvial et marin.

7.3.2. Les actions d’aval

Elles relèvent d’interventions d’ordre correctif et curatif. On peut les ventiler en deux catégories principales : celles relatives aux opérations de sauvetage et celles concernant les actions de réhabilitation de l’environnement.

On entend par sauvetage, les actions d’urgence organisées pour apporter le secours aux populations, aux forêts, et, parfois, au cheptel sinistrés essentiellement par des inondations ou des incendies catastrophiques. Il en va de même dans des situations éventuelles de séisme. Cela nécessite évidemment des corps d’agents de protection civile et d’équipes de secouristes suffisamment étoffés, hautement qualifiés et convenablement outillés et judicieusement répartis dans l’espace, capables d’apporter l’aide appropriée et le soulagement requis aux populations en difficulté.

L’amplification de ces corps et ces équipes doit se faire en concordance avec la répartition des sites à risque afin que l’action de sauvetage puisse s’accomplir avec le maximum de célérité et d’efficience. Ainsi, au-delà de la répartition spatiale la plus judicieuse possible de ces corps d’intervention, il y a lieu d’améliorer le réseau de communication pour faciliter l’accessibilité aux sites les plus menacés.

L’autre aspect de l’intervention corrective ou curative concerne les opérations de réhabilitation que nécessitent les sites endommagés par les catastrophes naturelles ou les risques d’origine anthropique, ainsi que les défigurations de paysage induites par des exploitations inconsidérées, notamment les carrières, les mines, les sablières, etc.

7.4. Les actions d’accompagnement

Pour que le Plan de Protection contre les Risques puisse atteindre ses objectifs et donner le rendement attendu, trois grandes actions doivent l’accompagner, sinon, en fait, l’encadrer. Elles constituent des conditions incontournables pour en assurer le succès. Il s’agit  d’une bonne connaissance de l’état des lieux, de l’organisation d’une action de sensibilisation efficace, et de l’existence d’un organe de coordination de l’ensemble des actions d’intervention.

7.4.1. Etablissement de l’état des lieux

En plus de la monographie régionale de l’environnement déjà établie et qu’il s’agit de réactualiser, d’approfondir et d’orienter vers l’action, il est nécessaire de réaliser une cartographie précise de l’environnement régional, à des échelles suffisamment grandes pour localiser les zones et sites à risque. Complétée par une banque de données bien fournie, cette cartographie thématique et synthétique permettra de disposer d’un système d’information géographique (SIG) tout à fait indispensable pour poursuivre les évolutions en cours et pouvoir prévenir les risques et catastrophes éventuels.

7.4.2. La sensibilisation

Les efforts déployés pour protéger et réhabiliter l’environnement sont tributaires de l’organisation d’un système de communication et d’information destiné à sensibiliser l’ensemble des acteurs impliqués, tant au niveau de la production qu’au niveau de la consommation, de l’évacuation et des échanges. L’objectif est de conscientiser les individus, les groupes, les responsables des établissements et les organismes de toutes natures. L’ensemble des moyens et outils médiatiques formels et informels doivent être mis à contribution, au foyer, à l’école, à la mosquée, au travail, dans la rue, dans les aires de loisir et de récréation, en vue d’obtenir une responsabilisation de tous envers un environnement fragile et meurtri dont la sauvegarde et la réhabilitation ne sont pas un luxe, mais une nécessité vitale pour réaliser le développement économique ainsi que l’accomplissement de la condition humaine.

7.4.3. La coordination des actions

La mise en œuvre du plan Régional de Protection contre les Risques (PRPR) requiert la constitution d’un organe approprié ayant pour mission d’assurer la coordination des actions à entreprendre, le suivi de celles déjà en cours et l’évaluation des impacts et des résultats obtenus. L’inspection Régionale de l’Aménagement du Territoire semble le cadre le plus adéquat pour domicilier un tel organe qui doit s’enrichir par les représentants de l’Agriculture, des Eaux, des Forêts, de l’Urbanisme, de l’Hydraulique, de la Géologie, de l’Intérieur, de l’Equipement, du Transport, de l’Industrie, de la Pêche, du Tourisme, de l’ONEP, ainsi que de tout organisme jugé indispensable à cet égard.

Cet organe de coordination régional qui pourrait s’intituler la Commission Régionale de Prévention des Risques et de la Sécurité Humaine, devra avoir des cellules correspondantes au niveau des collectivités locales, qu’il s’agisse des préfectures, des provinces ou même des communes, afin que son action puisse se traduire concrètement sur le terrain, dans les meilleures conditions possibles.

—ASUIVRE —

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1 Comment

  1. ROUTIER.
    18/10/2008 at 12:18

    bonjour monsieur.je trouve que ce que vous avez écrit est trés intéressant mais à qui est il destiné?à moi ??à quelques intéllectuels qui savent et connaissent celà??faites un effort monsieur et essayez de simplifier celà pour que d’eutrs comprénnet ,et ce sont eux qui constituent la majorité.des contrebandiers,des commerçants,des bédouins venus à l’oriental chercher leur pain.merci d’avance.moi de mon coté j’éxpliquerai ce que vous avez écrit à mes éléves.

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