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POURQUOI ?

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   POURQUOI ?

      Pourquoi si tard ? Pourquoi si près de la fin du mandat ?Pourquoi si près des élections législatives ?Les questions  ne cessent d’affluer à la suite des discours du Roi. Pourquoi des interventions des secrétaires  généraux des différents partis politiques , pour un sujet qui relève des compétences du Chef du Gouvernement ? Pourquoi attendent-ils toujours  les interventions du Roi pour  se positionner en récitant et répétant de larges passages du discours royal consacré à la question du Sahara ?

 Cette question qui fait l’objet de  tant de marchandages tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, surtout chaque fais que des échéances plus ou moins déterminantes approchent, devient au fil des années une affaire  de tentations, de racolages, de venimeuses discordances, au sein même de composantes plutôt composites et incohérentes du paysage politique national.

 Quand aux rangs de la dite opposition , n’en parlons pas, car  il s’agit d’oppositions au pluriel, d’oppositions voulues ainsi, pour développer  un champ de batailles intra te inter sensibilités socio politiques et socio  politiciennes aux bons vouloirs des patrons de groupes soi-disant politiques , qui s’ingénient malgré eux , malgré leurs troupes, malgré leurs troupes qui  livrent des batailles égoistes,par rangs dispersés.

Que le Roi donne des discours tant attendus par  la majorité des groupes politiques en vue d’enclencher et de déclencher un baroud d’honneur animé et alimenté  par l’affaire du Sahara qui demeure  malgré tout une occasion tant espérée pour les uns et pour les autres, en vue de se positionner  je dirais, de se renforcer, se regrouper, s’amadouer, se rapprocher, se distinguer, se faire remarquer, gagner du terrain…

La question du Sahara est, ne l’oublions surtout pas, un enjeu terrible, un enjeu horrible, qui fait fonctionner de nombreuses et diverses machines politiques, politiciennes ; un point d’ancrage, une plaque tournante, une chance  inespérée pour les marchands d’idées – appâts colportées, échangées, développées sans scrupules…

La question du Sahara revêt un caractère poly dimensionnel autour duquel circulent de gros sous, de grandes envies, de grandes espérances, d’énormes tentations de réussir, d’arriver, de réaliser…

 La question du Sahara demeure la grande inconnue qui se perd entre des dunes de sable, et des océans ; entre des nationalismes et des tribalismes, entre des politique et des démagogies quasi scientifiques, entre des naïvetés toutes crédules et  des escroqueries de qualité sans frontières.

Pour peu que l’on sache, la question du Sahara a toujours été une question de dominos, d’échecs, un échiquier où se déploient des cerveaux et des cervelles.

Sages et diaboliques, où des ennemis jurés, des adversaires  développent des intimités, à travers tout le grand Sahara, le grand Sahel. La question du Sahara dépasse forcément de loin, le cadre stricte du Sahara marocain compte tenu des enjeux sensationnels qui font miroiter des plaques dorées internationales, et en premier lieu, celles de voisinages en quête permanente d’occasions crées et nourries éternellement par des envies intérieures de parties et de partis affamés diabolisés par toutes sortes de tentations et de convoitises stratégiquement loin de toutes formes de nationalismes purs et pudiques, de blancheur immaculée.

La question du Sahara marocain risque désespérément de se noyer dans ces profondes marres de pluies torrentielles provoquées inexorablement par des envies humaines plus que naturelles.

La trahison au niveau de  la question du grand Sahara est l’affaire de trahisons familiales, locales, partisanes, tribales, à tous les niveaux du grand Sahel, du grand Sahara quand il s’agit d’intérêts « vitaux ». Elle affecte inévitablement l’ensemble du voisinage.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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