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la nouvelle taxe aérienne à partir du 1er avril

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La nouvelle taxe aérienne de tourisme est-elle un point fort pour le tourisme ou au contraire un désavantage majeur pour le développement touristique

          Déclaration de plusieurs compagnies aériennes et surtout à bas  coût dites « low cost » d’annuler leurs vols  vers le Maroc  à partir de 1er avril, date qui coïncide avec la mise en vigueur de la taxe de tourisme sur les billets d’avions ;

           Déclaration de l’IATA dans un communiqué le 13 janvier 2014: L’ajout de la taxe du tourisme sur les billets d’avion au Maroc va non seulement menacer l’évolution du transport aérien au Maroc, mais aussi va entrainer le chômage de plus de 13 milles employés.

                    Une autre taxe aérienne est approuvée la fin de l’année 2013 par le parlement marocain, d’après le ministère de tourisme  (cette taxe est destinée  pour la solidarité et la promotion touristique, introduite pour soutenir le secteur de tourisme, afin de renforcer sa promotion touristique à l’international, elle entrera en vigueur le 1er avril 2014.

D’un montant de 100 dirhams (9 euros) en classe économique et 400 dirhams (36 euros) en classe affaire, cette taxe s’appliquera sur « tous les vols depuis le Maroc », s’agissant de vols aller ou retour. A court terme, les sommes récoltées et estimées à près d’un milliard de dirhams (90 millions d’euros) par an, serviront, pour moitié, à financer des activités de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) et  le reste alimentera le Fonds d’appui à la cohésion sociale.

et si le Maroc table d’ici 2020 sur un objectif de 20 millions de tourisme, afin de devenir l’une des « 20 premières destinations touristiques au monde, il doit encourager et baisser d’avantages les  taxes appliquées aux compagnies aériennes, et précisément les compagnies à bas coût « low cost » 

Cela « permettra de développer la communication à destination des marchés émergents (Brésil, Chine, Golfe, Afrique de l’Ouest), et également renforcer la présence du tourisme marocain en Europe de l’est », d’après toujours le ministère de tourisme. A l’horizon 2020, le ministre table sur 4 milliards de DH de recettes directes tirées de cette taxe de voyage, qui sera appliquée aux compagnies aériennes et aux tour-opérateurs à la sortie du Maroc. Plus concrètement, tous les voyageurs, qu’ils soient marocains ou étrangers qui quitteront l’un des aéroports du Maroc, paieront cette taxe à partir du premier avril 2014.

Le Maroc a accueilli quelque 10 millions de visiteurs en 2012.

et si le Maroc table d’ici 2020 sur un objectif de 20 millions de tourisme, afin de devenir l’une des « 20 premières destinations touristiques au monde, il doit encourager et baisser d’avantages les  taxes appliquées aux compagnies aériennes, et précisément les compagnies à bas coût « low cost »  qui  sont créatrices de marché, car elles sont exacerbés la concurrence, non seulement avec les compagnies aériennes installées sur le marché mais également avec les compagnies de transports terrestres ou maritimes. Elles contribuent en cela à l’expansion du secteur aérien.

                         Le transport aérien fait partie des secteurs longtemps règlementés et protégés de toute concurrence pour lesquels le Maroc a été synonyme de libéralisation. Ces compagnies aériennes dites « low cost » en référence de leurs tarifs, qui sont, au moins en apparence, nettement inférieurs à ceux des grandes compagnies nationales qui dominent le marché, ont vu le jour dès les années 2000 aux différents aéroports marocains,

                        La dérégulation du transport aérien au Maroc au début des années 2000 bouleverse le rôle et la situation des aéroports. La compétition exacerbée par les prix et par l’arrivée des compagnies «low cost » force les compagnies aériennes à réduire de façon drastique leurs coûts d’exploitation, dont font partie les charges aéroportuaires. Réduire les charges aéroportuaires devient vital pour les compagnies aériennes d’autant que la baisse de leurs tarifs a rendu plus importante la part des charges dans le billet d’avion. La compétition entre aéroports se fait aussi sur les services qu’ils offrent, ou qu’ils n’offrent pas, dans ce sens les compagnies aériennes à bas coût cherchent les aéroports avantageux et ne constituant pas beaucoup de taxes.

                      L’année 2006, qui voit l’émergence de plusieurs  compagnies aériennes, marque certainement des résultats positifs dans l’histoire du transport aérien au Maroc, avec l’apparition de plus de 40 compagnies aériennes qui desservent les différents aéroports du Royaume.

                        Ces compagnies aériennes qui ont choisi de desservir le Maroc suite à l’accord euro-méditerranéen des services aériens  signé entre le Maroc et l’UE en décembre 2006, ce choix est encouragé aussi par l’abaissement des taxes appliquées par l’Office National des aéroports

 Mais à quoi correspondent ces taxes ?

Nous prenons l’exemple du Maroc :

                     Les taxes aériennes regroupent plusieurs catégories de prélèvements: 

La première, la plus conséquente, est constituée de la sûreté. 

La deuxième taxe importante est constituée de la redevance passager. Cette taxe dépend de l’aéroport et non plus de la compagnie aérienne. Elle est perçue par le gestionnaire de l’aéroport « ONDA » et couvre les charges aéroportuaires, qui varient considérablement d’une plate-forme à l’autre. Là encore, les renforcements sécuritaires exigés ces dernières années pèsent lourd.

ces taxes se présentent comme suit :

1-Redevance d’atterrissage ;

2- Redevance de stationnement;

3- Redevance de balisage  (atterrissages ou décollage la nuit);

4- Redevance de passerelle télescopique (s’il en a);

5- Redevance de passagers;

6- Redevance de sûreté ;

7- Redevance de fret ;

8- Redevance domaniale ;

9- Redevance CUTE ;

10- Redevance de contrôle d’approche.

Aujourd’hui, avec le prix du carburant qui bat tous les records et les mesures de sécurité toujours plus contraignantes, les taxes aériennes constituent une part très importante  du prix du billet d’avion : Sur certains vols, ces diverses taxes et redevances font pratiquement doubler le prix du billet à voire pour certains vols low cost présent 80% du prix de billet comme par exemple du modèle Ryan Air.

               Cette hausse des prix des billets d’avion est ensuite naturellement répercutée dans les tarifs des tour-opérateurs. Ainsi, les voyagistes peuvent revoir légalement leurs tarifs à la hausse jusqu’à 30 jours avant le départ, à concurrence de 10 % au maximum

                Cette hausse des prix des billets d’avion est ensuite naturellement répercutée dans les tarifs des tour-opérateurs. Ainsi, les voyagistes peuvent revoir légalement leurs tarifs à la hausse jusqu’à 30 jours avant le départ, à concurrence de 10 % au maximum. Outre la hausse du prix du carburant, cela est valable également pour la hausse des taxes d’aéroport et celle du taux de change.

                    De ce fait, nous voulons attirer l’attention du ministère de tourisme sur la Taxe de tourisme qui devrait être appliquée d’ici avril 2014 et qui va sans doute alourdir les prix de billets et spécialement ceux  des compagnies à bas coût

D’autres taxes qui sont relativement supérieures à celles appliquées au Maroc, sont appliquées dans les pays de destination;   en France

                    En France par exemple,  le principal syndicat de pilotes du groupe Air France a critiqué  en décembre 2013 l’alourdissement de plusieurs taxes décidé par le gouvernement. Il chiffre la facture totale à 90 millions d’euros pour Air France.   Le syndicat s’insurge notamment contre l’augmentation de 12% à partir du 1er avril 2014 prochain de la taxe de solidarité, dite  taxe Chirac destinée à financer la lutte contre les pandémies dans les pays pauvres. Le groupe Air France avait, lui-même, déploré la hausse de cette taxe.

  En France par exemple,  le principal syndicat de pilotes du groupe Air France a critiqué  en décembre 2013 l’alourdissement de plusieurs taxes décidé par le gouvernement. Il chiffre la facture totale à 90 millions d’euros pour Air France

Avant de parler sur les autres compagnies aériennes desservant le Maroc,  le groupe RAM  va subir les premières conséquences de cette augmentation de la taxe, ajoutant qu’une partie très importantes des passagers (RME)  préfère autre compagnie que la RAM du motif que cette dernière manque de qualité de service et billets très chers.

           Pas très loin,  l’IATA a considéré que cette augmentation de la taxe touristique va menacer l’évolution du transport aérien au Maroc et a déclaré la perte de 13000 employés de leurs travails. Nous nous  insurgeons notamment contre l’augmentation à partir du 1er avril 2014 d’une nouvelle taxe, dite « taxe de tourisme », destinée à financer et à promouvoir le tourisme selon le ministère de tourisme.  Plusieurs efforts consentis par les salariés de la RAM  soient engloutis par ces augmentations de taxes ». Royal Air Maroc, lourdement endetté, tente de réduire ses pertes et a lancé un autre plan de sa stratégie de financement.

           L’Etat doit avoir des tendances intellectuelles afin de  ponctionner les compagnies aériennes » que ce soient nationales ou internationales si il estime promouvoir les objectifs touristiques.

              L’Etat doit avoir des tendances intellectuelles afin de  ponctionner les compagnies aériennes » que ce soient nationales ou internationales si il estime promouvoir les objectifs touristiques.

 Concernant les autres compagnies aériennes, nous donnons l’exemple de la compagnies aérienne la plus desservant  des aéroports marocains Ryan Air a déjà annoncé La suppression   des 30 lignes de Ryanair entre le Maroc et l’Europe. La nouvelle taxe aérienne voulue par le gouvernement marocain a du mal à passer pour la compagnie,  Ryanair a annoncé, dans un communiqué, l’arrêt de 30 liaisons aériennes entre le Maroc et l’Europe dès le 1er avril 2014.  Et parmi les victimes de ces suppressions se trouve  la ligne reliant Marrakech et la ville italienne de Coni.    En tout cas la date annoncée de la suppression des vols n’a pas été choisie de manière anodine. Elle correspond, en effet, à la date exacte d’entrée en vigueur de la nouvelle taxe aérienne déclarée par le ministère de tourisme.

                  La compagnie aérienne Ryan Air a réclamé dans un temps pas plus loin une indemnisation de 200 000 euros en contrepartie des perturbations qu’elle a subies suite à la décision tardive du Maroc de prolonger l’heure d’été jusqu’au dernier dimanche d’octobre. Elle a, en effet, décidé d’envoyer une lettre au ministre du Transport et de l’Equipement.

En outre, Ryan Air a procédé dernièrement d’abaisser les prix de surpoids de bagage, ainsi qu’elle a toléré d’avantage le nombre de kilos autorisés et vous trouvez sur le site de Ryan Air le nouveau barème des prix de surpoids.

              Pour encourager le tourisme, et aussi inciter les MRE à venir massivement, les autorités compétentes doivent abaisser d’avantage les taxes aériens, chose qui est déjà faite par l’office national des aéroports, alors que les taxes aériens de l’ONDA avoisinent les 150 Dh en moyenne, le ministère de tourisme est venu  doubler cette taxe, du motif de promouvoir le tourisme;

Pour encourager le tourisme, et aussi inciter les MRE à venir massivement, les autorités compétentes doivent abaisser d’avantage les taxes aériens, chose qui est déjà faite par l’office national des aéroports, alors que les taxes aériens de l’ONDA avoisinent les 150 Dh en moyenne, le ministère de tourisme est venu  doubler cette taxe, du motif de promouvoir le tourisme;

La Tunisie a entamé depuis 2007 des négociations pour libéraliser le transport aérien avec l’UE et a presque annulé les taxes aériennes  afin de promouvoir le tourisme et attirer de plus  les compagnies aériennes,

             Alors il faut penser sans doute d’annuler la taxe de tourisme avant de subir des  graves conséquences non seulement sur le tourisme mais aussi sur des milliers d’emplois directs et indirects liés au transport aérien marocain.

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1 Comment

  1. driouch
    09/05/2014 at 18:23

    le ministre a malheureusement nous fait restez cet ete chez nous ( les immigres)
    le billet est cher pour rentrer au Maroc. dommage on va pas revoir nous familles et nous chere pays le Maroc cet éte 2014
    si le ministre veux que les marocains residant a létrangers au moins een fois par aan visite le pays, il doit faire baisser les tarifs hausse du royal air du maroc.
    c’ést degolasse ,que ce ministre du tourisme ne comprends pas la situation miserable des marocains a létrangers. Ce ministre doit reflichir 2 fois pour prendre een tel decision. Il nous a prix un drois fondament : celui de revoir la famille et le pays.

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