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La défaite sportive par bénédiction (Justifier sans fructifier)

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« La défaite sportive par bénédiction »

                  (Justifier sans fructifier)

BENYAICH MOHAMED

Faculté lettres Oujda

Par instinct, purement humain, ou même  animal, on prétend toujours être le chef , en tout, chef du clan ;du groupe ,des bandits même.

C’est ainsi que se déroule la vie sous forme de lutte et combat perpétuel, depuis l’antiquité  jusqu’a la nouvelle génération. Cette lutte ou concurrence  fait  partie du visage positif sur quoi se référent la civilisation et de quoi se compose les lois et régimes politiques ou sociaux.

Mais dès qu’on rejette ces conceptions et sensations communs  nous nous exposons fatalement à une défaite existentielle démolissante ;sans savoir où elle aboutis ou pourquoi les choses se sont anéantis…

Il n’est pas défavorable de tomber en panne dans certains cas ou vous vous laisser gravement blessé jusqu’a l’évanouissement ou s’être paralysé partiellement, mais le pire c’est de s’habituer à la situation morbide avalè, en le considérant comme un constituant  fondamental de notre essence et vie psychique et social.

Tout peuple ,soit que se soit le niveau de son développement, économique ou civique ,prétend à être le premier et chante partout la victoire, même s’il est loin de s’y réaliser selon ses auto capacités  et sa position stratégique et géographique.il ne se déçoit pas  même s’il se situe au fond du Sahara africain ou  fait partis des tribus primitifs…excepté nous les derniers peuples arabo-francophones ou arabo-anglophones.je souligne avec amertume et insistance le mot arabo qui se diffère essentiellement et radicalement  du sens arabe comme valeur historique ,linguistique et social.

Cette dernière génération arabo chante d’avance la défaite  presque dans toute initiative  collective ,qui normalement doit mener ver la fierté et la gloire ; n’importe quelle gloire. Plus pire que ça nous cherchons toujours à justifier les défaites, les unes suivants les autres, par des preuves irréelles et illogiques plutôt  inhumaines.

Nous nous représentons alors comme un cas exceptionnelle dans ce débat, même irrégulier et bizarre pourquoi pas excentrique .car nous sommes entrain de perdre le centre de nos identités soit culturelles ou civiques.

Cette situation ,tout à fait  morbide et malveillante, se manifeste dans le comportement et les déclarations de certains leaders et responsables arabo présumés  ; précisément après chaque défaite sportive ,qui ne cesse jamais de reculer et ne  tend absolument à s’améliorer depuis des décennies .on s’attachant habituellement a un  cogito anticartésien et mal instauré qui est « nous étions entrain ou presque de gagner mais nous n’avions pas la chance »

Ces  déclarations se répètent et se continuent sans cesse et sans avoir honte devant les défaites consécutives jusqu’au  nouvelle ordre ou génération ,tout en formulant une mensonge délicieuse mais poissonneuse et anéantissante, nos rêves, qui est : « nous nous sommes battus par honneur » .ou commel’ a déclaré dernièrement Hervé Renard, sélectionneur du Maroc : «On est bien et on est tombé avec les honneurs»

Ce slogan peut être raisonnable s’il avait lieu une fois ou parfois dans notre histoire comme événement passager ,se serait normal s’il s’agissait d’une défaite trébuchante plus ou moins notre démarche selon les coutumes.

Mais le pire du pire c’est de s’y habituer perpétuellement avec inclination à la justifier; tout en lui fourrant dans notre conviction profonde  comme un trajet fatal qui nous mène horizontalement vers l’amertume consécutive. Mais on tente jamais la chance de changer la direction vers le vertical ;vers le haut ou se situerait la gloire sereine.

Le domaine sportif ,surtout le football , reflète le miroir des peuples et ses composants psychiques ,sociaux et culturels .ce jeu magique présente un vraie examen et une réelle concurrence entre les groupes.

 Dans ce théâtre ouvert  où s’insérèrent et surgissent  les fortes volontés et les  divers capacités intellectuelles et sentimentales des peuples et gouvernements ;  malgré qu’il n’est qu’un ballon gonflé d’air et emballé de cuir !

Qu’est ce qu’il nous faut d’abord pour qu’on puisse battre le record comme les autres ? de quoi  nous nous souffrons pour ne pas y atteindre, même une fois dans notre longue histoire ? que sont –t- ils les entraves objectifs qui nous empêchent de réaliser le rêve de vaincre et rebattre sans obsessions et  défaite préalable ou d’avance ?.ou au moins comme disait le proverbe anglais « IF you can’t beat them join them ».

De ma fois je n’arrive jamais à comprendre qui est  le rapport logique et psychique entre la bénédiction et le fait de  rendre honneur avec la défaite et l’échec total qui se nourrissent sur une même table.

J’ai l’impression que ,ce à cause de ces slogans creux et anormaux ,on donne l’occasion aux autres, surtout nos adversaire ou partenaires sportifs ; de nous traiter comme des dupes et stupides de haut rang.

Il serait mieux pour nous de se taire et se retirer sans chambard afin de préserver le reliquat de notre honneur et nos rêves empaqueté jusqu’au nouvel ordre.

Il faudrait mieux de nous autocritiquer profondément et sérieusement pour pourvoir battre le record au rendez vous prochain ,mais à condition de ne pas encourager le concept de la défaite et ne le jamais justifier pars se mentir sur nous mêmes.

La défaite devrait être une exception non pas la base éternelle qui tamponne nos sentiments et volonté et nous laisse toujours classé à la queue  ,malheureusement !!!.

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