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PLAINTE AU BON DIEU, NOUS IRONS TOUS AU PARADIS…

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PLAINTE AU BON DIEU 
NOUS IRONS TOUS AU PARADIS ! 

L’homme vit dans la gueule du néant ! L’homme est fait pour disparaître. Pour s’amuser, se plaindre, souffrir et disparaitre ! Banale cruauté. J’ai besoin d’un grand chœur pour m’entendre, me répéter et pour souffrir avec moi. 

Ou pour penser normalement, mus, figés, entre les rails…à l’heure du train, sans regarder par la fenêtre le paysage qui file ! Pensées instables…idées invraisemblables, intraitables, à déclasser, moteur à idées, corps déchirés en vrac, angélisme déchu et décevant, délire de mots : la diffraction de la pensée éclate pour chercher des explications et des repère. Tout au moins un justificatif, une raisons pour son être et son ignorance. 

J’ai besoin d’un forum, d’orchestre d’un monde, d’un univers entier, pour m’écouter, une tribune d’anges ! Et de connaisseurs pouvant communiquer ! Les espaces exigües, les idées bornées et rigides, me donnent froid. J’ai comme dit l’autre une mélancolie. Une agoraphobie, non une claustrophobie, dans ma solitude ! L’isolement est une barrière faite de barreaux invisibles qui pénètrent mon corps et le plombent, rendant le mouvement de mes idées impossible à sortir et d’échapper à la douleur de l’aliénation !

Sont-ce des symptômes de philosophie ou des critères d’aliénation ? Simples attritions ludiques ! 

Le paradoxe est une hésitation, qui interpelle l’intelligence ! La certitude appelle l’assurance, la rigueur, la rigidité et le fascisme, l’orgueil sinon la moquerie ou l’extrémisme. Seulement la certitude n’est pas la vérité. Et de par cette imperfection la certitude démontre qu’elle n’est pas la raison même si elle emplit de passions la réalité ! 

Je préfère douter que de tromper les autres, que j’en soies conscients ou pas ! Je n’aurais alors aucun recours pour mieux voir et éventuellement aucune possibilité de corriger mon opinion ni moi-même. Et cela provient du fait que moi, mon caractère, mes humeurs, ma logique ou mes certitudes sont l’expression de ce que suis ! 

L’hésitation n’est pas toujours, un manque d’intelligence ou d’information .Elle n’est pas l’ignorance. Sa versatilité admet la multiplicité des sources, des causes et des raisons, avant de fonder une opinion ! 

Entre le virtuel et le fugace du réel, il n’y a qu’un pas. Le vol d’un plume, d’un duvet qui tombe d’une aile d’oiseau qui battait le vent en passant au dessus de votre tête ! 

Ce sont deux cigognes, debout sur un nid, qui à leur façon lustrent leurs ailes ! Tendrement, avec amour, avant de procéder, sans le savoir, à l’acte de copulation. Est ce nécessaire avant de coïter puisque c’est le but ! ? La finalité étant de préparer instinctivement leur longévité, d’assurer leur descendance, de pérenniser postérité, destin de leur espèce, à leur façon ! La cour avant l’amour, les préparatifs le jeu e avant l’action ! C’est presque une loi, un règlement universel ! 

Par jeu ou naturellement sans arrières pensées, voire sans humeur, ils interpellent les voyeurs ceux qui admirent leurs élégants ébats ! La nature n’est pas pudique. Elle communique ses richesses, ses couleurs et ses humeurs, ses danses immatérielles, même quand elle n’a pas la parole ou le chant pour y inviter et le proclamer ou le dire ! Pour l’humain, c’est la peur des couples des jaloux et des opportuns, qui a créé le besoin de se cacher pour faire l’amour. C’est la peur et la jalousie, la propriété qui crée les interdits et les barrières de sauvegarde. Le sens inné de ce qui nous appartient et de ce sont on sera responsable ! Mais aussi les moyens, discrets ou louches, hypocrites ou mensongers, de les contourner, qu’autrui façonne par égoïsme pour rafler ce qui ne lui appartient pas ! 

Pus crûment ! La nature est vraie et sans complexes ! S’exhiber en train d’exprimer sa tendresse, de faire des câlins ou en train de coïter, en vue de procréer ou juste pour le plaisir, mélangeant la tendresse à l’attirance, n’est ni un crime ni une offense chez dame nature ! Chiens et chats, ceux des forêts et des écuries, les oiseaux et les plus gros mammifères, ne se cachent pas pour baiser et faire entre eux ce que leurs dictent leurs penchants et leurs hormones, l’amour ! 

Le soleil perce entredeux montagnes de nuages la chape grise et froide qui encombre le ciel. Il se fraie un chemin jusqu’à nous pour nous pour le voir et l’admirer ! Matinal, sur un fond bleu pur, un oiseau d’une rare esthétique, contemple en le suivant, le fuselage qu’exhibe son compagnon…Sa dynamique, d’esthète, sa morphologie adaptée, sa perfection, lui permettent de brasser l’air et de faire miroiter sa beauté, son bonheur, en planant, libre, au dessus des humains. 

Sur le rebord du balcon, un geai noir, avale un morceau de pain ! Ce n’est pas un merle, peu importe son nom, il a un bec et il chante. Mais là, il bouffe ! Où a-t-il déniché ce morceau de pain, de bon matin au jardin ? Ils font les poubelles des voisins, maintenant les oiseaux ? Autant que cette multitude de chats inutiles, futiles et versatiles, aux odeurs nauséabondes qui n’enterrent même plus leurs excréments, comme les chats que j’ai connus ailleurs ! 

Cette ville incivile n’apprend rien aux siens ! Aucun sens de la citoyenneté et de l’utilité publique ! Et vous voulez voter pour des « serfs » volants ! Des figurants, absentéistes, qui mentent et pavanent ! Aujourd’hui, ces opportuns sont dans un Parti. Demain, ils traverseront le continuum espace temps, pour rejoindre un celui qui est en vogue et qui avalent les élites et les autres ! La logique et l’objectivité, ils ont la leur et la suivent de très près ! 

Autre Parti, autres mœurs ! Hier, ils ont décrié le programme des adversaires, banal et commun, aujourd’hui, ils sont plein dans celui de leurs ennemis ! Opportunisme ou évolution ? Les vérités changent avec l’âge et les intérêts ! Les hommes politiques sont les plus grands exemples de versatilité. Ils ressemblent aux vagues, mais ils sont de la même mer et de la même eau ! Et pourtant nous avons besoin de la mer, de ses vagues, de ses ressources, de ses poissons ! – Si des fois ils restent frais et qu’ils n’aient pas mangé trop d’émigrés!-Ils sont dans leurs éléments. Le monde est ainsi fait. Les pires espèces se croient innocentes et utiles ! Où est la vérité, où est l’erreur ? 

Il fait froid, il a plu et venté toute la nuit… Comment vivent t-ils la pluie en mer, les poissons et ceux qui vendent leurs âmes, par le simple besoin qu’il est de travailler pour vivre ? Ceux qui dans les barques, défient pour une bouchée de pain, baignée de karcher et d’humiliations, Charybde et Scylla, le Styx et l’Achéron et les Parques et les requins, le Pen et ses affidés! Macabres traversée du détroit d’Hercule en patères et qui devrait être la honte de ceux qui préparent les guerres ou les menaces entre frères, au lieu de se donner la main pour lutter ensemble contre le chômage, pauvreté, les retards et sous-développement ! Honte à vous, dirigeants du tiers monde et faiseurs de morts ! Sont-ce des nécessités logiques, des destins incontournables, des visions de vérité ou des erreurs de parallaxe ? Des crimes en puissance, que certains jurent être des raisons patriotiques, nationalistes, pour guerroyer dans le civil ou contre les voisins ? 

Comment réparer les erreurs du délirium politique que chacun faire devant son café ! Comment réparer le courant des rêves fâcheux ? Tels ceux du dernier songe où un enfant malade, qui endure des difficultés de respiration, malgré l’anesthésie, présente une dyspnée qui vous sort du rêve ? Comment éviter de passer des rêves plaisant au cauchemar et surtout de continuer et de terminer les meilleurs rêves ne serait-ce que dans le rêve ! Comment passer et dépasser la crainte que ce genre d’incident puisse se passer dans votre cabinet ?

Dans votre vie réelle ! Le réveil furtif, brutal vous cause de l’agitation et d’emblée empêche tout correctif du rêve avorté ! L’interférence entre les cauchemars et la vie, les délires et les rêves est affaires de circuits neuronaux qu’il faille au moins dégraisser ! Comment vivent-ils leur illumination, leurs hallucinations, leur imagination, leurs projets et leurs rêves ? Interpénétrations où l’équilibre reste précaire et l’inventivité, l’ivresse, la fiction, la poésie, à fleur de peau ! Et la réalité, la vérité dans tout cela, est aussi affaire de prisme et d’angles de vue ! 

Ce sont des instants comme celui d’hier : un morceau vite avalé, un café pressé, un petit-déj désiré, mais non pris et vite, vite il faut aller au boulot ! Le travail interpelle d’urgence ! Pour retourner, fatigué, malade et déçu. 

Ou quand il pleut, c’est pour rouler emmitouflé pour aller travailler, puis revenir après avoir examiné maintes grippes, la peur au trippes, à cause des bruits et propagande de pandémie porcine ! Ce que font les gens ailleurs, sous d’autres cieux et températures, défiant la vie le glace te le verglas ! L’organisme, s’adapte, avec maints chauffages et conditionnements ! Et si ce n’était le gaz et le pétrole, que feront-ils demain ? Quand ces énergies, non renouvelables, seront à jamais épuisées ! C’est une idée pou se donner du courage, ici, et optimiser, pour respecter ce qui reste de la nature en vue de ne pas hypothéquer ou condamner à mort l’humanité, l’avenir de nos descendants ! Mais qui s’en soucie ? Les gros problèmes pour les politiques et les financiers, sont les dommages commis et le bellicisme, l’incivisme, l’extrémisme, l’égoïsme des encore vivants, qui ne veulent plus aller voter ! 
Rêves et réalité-s s’inter pénètrent se confondent agissant les uns sur les autres et se confrontent souvent. 

Le robot organique, humain, est fait pour vieillir et lâcher des pièces inutilisables pour autrui 

Oui on y a inclus des préceptes, des principes, une morale, une religion, des règles et du droit. L’intelligence et la morale…L’effet et « l’effarement », la raison, la conscience, la violence, la paresse, la reddition devant l’inconnu et l’incompétence généralisée, de comprendre le but de sa vie. Que celui qui l’a compris, me le dise ! J’attends de lui que ce soit vérifiable, par la raison ! 

Le bouquet d’anniversaire, offert par mon employée est maintenant dans la salle d’attente ! Les messages de vœux continuent de remplir sur les pages du forum émanant d’amis et connaissances du forum des laryngectomisés, des sans voix, qui parlent au cœur ! Un anniversaire, de privation, dans l’intimité, contrairement à ceux que je fêtais ! Et dire que pour un peu ? je n‘allais pas vivre ce moment ! 

Un arrêt cardiaque, après infarctus, et une fibrillation ventriculaire, une crise de myasthénie grave avec son asphyxie, pour clore le tout. Résultat, après un an, je suis un reliquat, un homme en sursit ! Pour ne pas dire un poison, une refuznik, un râleur en privation, ou un cadeau ! Pour les autres ou moi-même, c’est selon les angles du prisme sur lesquels on place son optique ! Qu’il faille regarder cette virtuelle situation, par deux fois, pourrait varier encore pour un moment ! Un cadeau pour moi même et je n’en profite pas assez ! Ou si peu ! Et toi la religieuse, peux-tu encore aimer ce corps et en profiter ? 

Contrairement au soleil qui sort et perce les nuages, contrairement aux oiseaux qui volent après leurs accouplements, je reste contrit face à face avec ce qui reste de mon deuxième élément. Ses préceptes l’obligent à recadrer sa vie. A s’occuper de dieu et de ses regrets et pardons ! Et non plus d’être le bonheur du moment ! La récompense, le don, la bonté, sans calcul…L’interprète de l’amour, l’élégie de son amant ! 

La souffrance du néant nous rend prolixes ou muets ! Capables de blesser les autres, à commencer par soi ! Le bonheur se situe entre la paresse, la volonté, l’interdit et le licite ! La bouffe à domicile ou le restaurant ! La surprise ou l’intuition ! La spontanéité et non le calcul du moment et du temps ! Le contraire est un cri qui monte et qui interpelle ! Une insatisfaction, un attrait, un éclair, un nuage une image, un rivage, un mirage, le don de soi, le refus ou l’abnégation ! 
L’homme satisfait est inutile pour les autres, orgueil luxure satiété, ces états de repos sont improductifs et ne posent pas de questionnements ! 

L’homme doit souffrir pour produire. L’homme doit souffrir pour s’exprimer, pour servir les autres, pour servir la vie, la sienne et celles des autres, pour sentir la séparation ou la causer la mort. Et la mort, la souffrance est le révélateur de l’existence, des dons, des changements, de la solitude ou du détournement des amants ! 

L’existence se justifie par ses effets ! Non pas le bonheur, mais la souffrance dans la dure réalité dans les privations, les besoins, les envies, les nécessités, et leurs non satisfactions ! 

Mais quel bien y a-t-il à sentir le mal, les plaintes le malheur la mélancolie les plaintes, les vers ou les cris, les mots ! En quoi serait-ce utile ou positif, pour l’être ou la personne, la famille ou le pays ? L’âme et Dieu ont-ils besoins de nos deuils et privations ? 

Est-ce pour épicer l’existence ou pour faire des stances de louanges, quand elle trop grognon bercée dans une satisfaction monotone…Nouzha morte laisse des orphelins désarçonnés, désemparés, désunis! Elle aimait la vie et savait l’inoculer à ceux qu’elle aimait aidait ou protégeait ! 

Laplume détachée de l’aile de l’oiseau, un duvet en fait, fragilisé par un parasite qui lui broutait la base, la fait choir au final sur le sol. Et ce sont les myriades de microorganismes de l’humus, les microbes, qui vivant dans cette humidité où nous allons, qui se repaissent de la nature. Prêts à entrer dans le concert vital de l’organisme qui les ingère, prêt à entrer dans le cercle de la matière et de l’énergie. Le moteur humus, l’usine où tout se recycle avant d’aller alimenter parasites, vers et oiseaux…Qui proies pour d’autres ou nourriture, vont enrichir la table de mets, le milieu de pitance ou de débris…La vie continue malgré ses freins anonymes, en digérant les entités et leurs mémoires ! 

J’ai vu sur un PPS, ces photos de la Terre où celle-ci ne représentent rien devant les gros astres du cosmos. Et j’ai imaginé ce que nous représentons comme espace, comme entités, pauci temporelles, parmi les choses crées, visibles ou pas dans cet univers de super géants. Cela se résume à un petit rien, fragile, voué à disparaitre ! Les classiques ont dû penser à cela, pendant des nuits, créant la l’astronomie, l’astrologie, la philosophie et les religions pour temporiser leur naturelle angoisse ! J’apporte mon vin, et ma vanité, ces mots labiles, pour trinquer et réfléchir. Certainement pas la solution ! 

Pantins, piteux et pitoyables, richement dégénérés, nous s’agitons dans un monde trivial, de plaisirs et de danses, sans cesser de forniquer, de voler et de corrompre, sans nous soucier de rien, hormis ce qu’on peut appeler nos illustres personnes ! « Monde dégénéré de pervers où les rebus sont des innocents ». Ce sont les mots d’un film que je tire pour vous et moi , à cet instant ! 
 
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, Février 2010

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